Fort d’une expérience de plus de 40 ans de pratique, le naturothérapeute Dr Aka Félix constitue une bibliothèque en matière de médecine douce. Ce jeudi 27 août 2020, le praticien a livré quelques astuces à VoixVoie De Femme pour la bonne santé de l’appareil génital de la femme.
La femme connait souvent des problèmes de santé liés à sa mission de procréation. Pouvez-vous expliquer le fonctionnement de son appareil génital ?
Elles connaissent aussi un moment appelé ménopause, où elles ne peuvent plus procréer. Est-il possible de retarder la ménopause ?
Lorsqu’une femme arrive à la ménopause, c’est-à-dire à la pause de minorées, les règles qui coulent tous les mois, cessent. Ce qui est différent de l’arrêt momentané, souvent pendant quelques mois, des règles. Une femme qui ne voit pas ses règles pendants six mois, c’est un arrêt des règles. Ce n’est pas une ménopause. C’est la cessation définitive des règles qui constituent la ménopause. Elle arrive souvent au-delà de 50 ans.
Mais il y a des femmes qui font la ménopause avant cette âge…
Oui, il y a des femmes qui ont une ménopause à 40, 45 ou 50 ans. C’est une ménopause précoce. Et ce n’est pas normal. J’ai eu dans ma pratique une femme qui avait 39 ans qui était en état de ménopause.
Pourquoi cela arrive-t-il chez certaines femmes ?
Il faut voir tous les facteurs croisés qui ont concourus à amener une femme dans cet état. Tous les organes chez l’homme et la femme fonctionnent à partir des hormones. Ces hormones sont obtenues à partir d’une alimentation équilibrée, cohérente, rationnelle et qui fait du bien à l’organisme.
Si un aliment dans son parcours, de la bouche à l’annus, crée des désagréments, c’est ce que cet aliment n’est pas biologique. Ce n’est pas un aliment qui peut entretenir la vie.
Quand le corps, au lieu de s’épanouir commence à se flétrir, alors c’est qu’il manque des aliments à ce corps. Les facteurs alimentaires sont donc très importants pour prévenir contre les ménopauses précoces.
Malheureusement, il n’y a pas un enseignement qui est proposé aux femmes pour qu’elles traversent cette période-là, où de la repousser à plus de 50 ans. Parce que c’est possible. J’ai rencontré dans ma pratique une femme qui avait 65 ans et qui faisait ses règles. Elle avait une alimentation frugale. Elle ne mangeait pas trop. Elle mangeait juste ce qu’il fallait. Et elle introduisait chaque jour du végétal dans son alimentation. Si les femmes asiatiques ont un cycle plus long que les femmes africaines, c’est parce qu’elles consomment du végétal, notamment le soja tous les jours. Or des études ont indiqué que le soja contient des antibiotiques, des principes actifs, qui sont issus de la plante et qui ont une action sur les glandes génitales chez l’homme comme de la femme. Donc une femme qui consomme du lait de soja avec une alimentation assez rationnelle, donne à son cycle une longévité.
Justement, comment reconnait-on un bon cycle chez une femme ?
Un cycle qui est bon est cycle où une femme voit ses règles tous les mois. Ces règles ne sont pas douloureuses et elles coulent entre 4, 5 ou 6 jours, puis elles sont fluides. Ajoutons à cela que la coloration des règles détermine encore davantage la qualité du cycle et au-delà, l’état de santé de la femme. Une femme qui est en très bonne santé a des règles de couleur rose ; quand elle est en bonne santé, elles sont rouges ; en santé moyenne, les règles sont marronnes. Enfin, une femme en mauvaises santé a des règles noires.
Quelle alimentation conseillez-vous aux femmes qui sont déjà en mauvaise santé ?
Je conseille le persil aux femmes en difficultés… Mais je conseille surtout à toutes les femmes de faire attention à ce qu’elles mangent. Elles doivent privilégier le végétal. Parce que manger sainement soigne.
Vous avez parlé de la possibilité de l’arrêt de règle pendant quelques mois, ce qui n’est pas assimilable à l’état de ménopause. Quelles sont les causes de cette anomalie ?
En plus de la qualité de l’alimentation, ici, il y a des facteurs psychologiques, émotionnels, psychosocial, spirituels… Quand tous ces facteurs se croisent ensemble, ils amènent la maladie.
Comment ces facteurs agissent concrètement sur le cycle et la santé des femmes ?
L’homme n’est pas seulement un groupement physicochimique. Il pense. Il est biologique, énergétique, émotionnel, psychologique et spirituel… On ne peut donc pas dissocier l’homme de sa stature globale. Et la naturothérapeutie intervient dans un contexte global…
Comment vous soigner les facteurs liés aux émotions qui sont difficilement saisissables ?
Il faut être positif. Il faut être résolument positif ou si vous voulez, il faut être désespérément positif. Et pour soigner certaines maladies, il faut proposer des solutions psychologiques. Et une fois ces facteurs sont pris en compte, on arrive à la guérison spontanée. Il y a dans les annales médicales près de 39 000 cas de guérisons spontanées que la médecine ne peut pas expliquer. Tout simplement parce qu’elle n’a jamais pris l’homme dans sa totalité. Or si on n’a pas pris l’homme dans sa totalité physique, biologique, énergétique, émotionnelle, psychologique, spirituel, on a difracté l’homme. Ce sont des choses que tous les praticiens devraient connaître.
Le tradipraticien n’a pas cette culture, y compris le médecin classique n’en a pas. Nous, naturothérapeutes, nous faisons la jonction entre les hôpitaux et la médecine traditionnelle… Vous savez, on ne peut aider un patient que lorsqu’on l’écoute et qu’on tienne compte de tous ces facteurs que je viens de vous citer.
Ténin Bè Ousmane