L’erreur médicale est de plus en plus fréquente. Certains centres de santé sont cités dans cette horrible situation qui est l’erreur médicale. Étant le fait de certains acteurs du corps médical (médecin, sage-femme et autres) elle crée pleurs et désolation. Bien que cette grande faute ne soit pas dans les causeries de rue, des gens hésitent à se confier au corps médical en cas de maladie. De peur d’être traitées de menteuses, les victimes aussi en parlent moins. Fort heureusement pour nos lecteurs, nous avons rencontré des personnes qui ont accepté de partager leur mésaventure.
Dame Diallo : « J’ai perdu mon enfant à cause d’une erreur médicale »
En 2019, j’ai été victime d’une erreur médicale. On ne me l’a pas dit ainsi, mais je sais que c’est le cas. J’avais donné naissance à ma fille le 08 février. Comme elle était prématurée, ils l’ont donc mis sous couveuse. Jusqu’au 13, et c’est la dernière fois que je voyais mon enfant vivant, il était en très bonne santé. Et le 14 l’on me raconte que ma fille est morte. Jusqu’à présent, je me dis que c’est une erreur médicale qui a causé sa mort, car la veille la sage-femme m’avait demandé de m’apprêter parce que je devrais être libérée le lendemain (jour de sa mort). Ils ne m’ont donné aucune explication concernant la mort de mon enfant et quand j’ai posé la question, les personnes qui s’occupaient de l’enfant se sont mis en colère et m’ont remis le corps sans vie de ma fille dans un sachet. Jusqu’aujourd’hui, cette histoire est restée gravée dans mon esprit.
Isabelle : « Je pense que c’est l’incompétence qui crée l’erreur médicale »
J’ai fait une injection contre le paludisme dans un centre de santé. Quelques heures après l’injection, je sentais une forte douleur à la cuisse. Lorsque je me suis rendue dans le centre de santé où l’injection avait été faite, ils m’ont rassurée en me disant que c’est normal et que la douleur allait passer. Une semaine après, la douleur persistait. Je me suis une fois de plus rendue au centre de santé et la même réponse m’a été donnée sans même me faire une consultation. Le lendemain, nous nous sommes rendus dans un autre centre de santé et après consultation, le médecin a dit que j’avais la chance, car l’injection avait été mal faite et que je risquais une paralysie. Je pense que toutes ces erreurs sont dues au manque d’expérience.
Alain attribue la responsabilité aux formateurs
« Je pense que si on prenait le temps de mieux former les acteurs de ce métier en mettant tout à leur disposition, il y aurait de moins en moins de dégâts »
Eve, jeune dame : « Une erreur médicale a failli me coûter la vie »
« Un infirmier m’a mis sous un sérum glucosé sans tenir compte de mon historique médical. Or, je suis diabétique. Ça faillit me coûter la vie. C’est surement un ignorant. Je me demande parfois si ses derniers ont vraiment été formés pour ce métier ».
Si certains ont eu la chance de s’en sortir après avoir été victime d’une erreur médicale, on le voit dans ces témoignages que d’autres sont marqués à jamais. Ces derniers n’ont pas de recours. Car même s’il existe la loi N° 61-320 du 17 octobre 1961 relative à la protection de la santé publique, nous constatons que cette protection de la santé publique ne se limite qu’à certaines maladies endémo-épidémiques. Elle ne préserve en aucun cas les droit des patients face aux erreurs médicales.
Sostene Bonon (Stagiaire)