La zone intime abrite une couche protectrice précieuse et fragile. Une hygiène mal intime peut menacer l’équilibre et favoriser des infections locales. C’est pourquoi, il est important de faire le choix d’un traitement adapté et le respect de certaines règles essentielles pour la préservation de la santé intime.
L’hygiène intime, selon les conseils du Dr Fanny, un gynécologue, c’est l’ensemble des gestes pratiqués au quotidien qui permettent d’éviter les infections. ‘’Les infections les plus courantes sont les mycoses, les vaginoses ou encore les irritations, les démangeaisons et les pertes anormales. Elles sont toutes la conséquence d’un déséquilibre de la flore vaginale causés par des facteurs externes’’, informe Dr Fanny gynécologue.
Les gestes à adopter pour préserver le bien-être intimes
Utiliser un produit spécifique pour l’hygiène intime
Le vagin est autonettoyant (qui se débarrasse par son fonctionnement des déchets ou souillures entraînés par son utilisation) mais la vulve ne l’est pas. C’est pourquoi il faut nettoyer la zone en choisissant soigneusement son produit. Privilégiez des savons sans parfum et au pH adapté, l’eau claire n’est pas suffisante. Et jamais plus de 2 toilettes intimes par jour !
Bannir les douches vaginales
C’est-à-dire le lavage de l’intérieur du vagin, cela affecterait directement les lactobacilles et le mucus protecteur. De plus l’eau a un pH élevé qui modifierait le pH naturellement acide de cette zone.
Ne pas utiliser d’antiseptiques
Les antiseptiques sont à proscrire et ceci même en cas d’infection, ceux-ci provoqueraient des déséquilibres favorisant à nouveau les infections.
Éviter les gants de toilette
Les gants de toilette sont de véritables nids à microbes ! Privilégiez l’usage des mains propres. Frottez en douceur, rincez abondamment et séchez délicatement avec une serviette propre.
Ne rien changer pendant les règles
Les menstrues ne sont pas un motif d’hygiène renforcée. Se laver trop fréquemment (plus d’une à deux fois par jour) mettrait en danger la flore vaginale déjà fragilisée pendant cette période. Attention cependant à changer régulièrement de protection hygiénique. En gardant trop longtemps un tampon, une serviette hygiénique ou même une culotte menstruelle, on augmente le risque de choc toxique.
Se laver de l’avant vers l’arrière
En adoptant ce réflexe dès le plus jeune âge, on évite de contaminer la zone vaginale avec des bactéries provenant du rectum (anus) on évite également les odeurs indésireuses.
Avant et après les rapports intimes
Une vie sexuelle active ne nécessite pas de pratique d’hygiène renforcée. Une hygiène excessive n’est pas nécessaire à la bonne santé vaginale et pourrait d’ailleurs nuire au confort de la zone.
Mam Ouattara