Souvent confondue avec un abaissement de la glycémie, l’hypoglycémie non diabétique est une affection rare. Quelles en sont les causes ?
L’hypoglycémie a lieu quand la glycémie à jeun est inférieure à 0,60 g/L. L’hypoglycémie se manifeste aussi par des maux de tête, pâleur, fatigue et palpitations. L’hypoglycémie est fréquente en réanimation chez des patients en état de choc, d’insuffisance cardiaque ou hépatique, chez des patients fortement dénutris. L’hypoglycémie fait référence à une baisse du taux de sucre dans le sang. Votre taux de sucre peut baisser en raison d’une maladie, comme notamment le diabète, de certains médicaments, de l’insuline, d’un exercice physique ou du fait de sauter des repas.
On parle généralement d’hypoglycémie dans le cadre du diabète. Néanmoins, il peut arriver que des personnes non diabétiques se retrouvent en situation d’hypoglycémie : c’est ce qu’on appelle l’hypoglycémie organique ou non diabétique. Cette affection est souvent confondue avec un abaissement de la glycémie (entre 3 et 4 mmol/l), qui est plus fréquente. Quels en sont ses signes ? Dans le cas d’une hypoglycémie non diabétique les premiers symptômes sont généralement la transpiration, l’anxiété, les palpitations, la faim ou encore le tremblement. Dans les formes les plus graves, il est possible d’observer des troubles sensitifs ou moteurs, des convulsions, un syndrome confusionnel et un coma.
Faire le diagnostic d’une hypoglycémie chez un sujet non diabétique n’est pas si simple du fait de mécanismes de contre-régulation qui font en sorte que la glycémie remonte dans le sang, explique un endocrinologue. « On met le corps à rude épreuve en demandant au patient de ne pas s’alimenter pendant 72 heures. L’objectif est triple : provoquer la réponse contre-régulatrice hormonale, dépister une hypoglycémie et analyser la réponse de l’insuline », précise le spécialiste.
Les causes d’hypoglycémie non diabétique sont multiples. L’hypoglycémie peut être en lien avec des médicaments dont l’effet hypoglycémiant n’est pas systématique ; avec la prise (avouée ou non) d’hypoglycémiants oraux ; avec une pathologie tumorale ou avec une consommation abusive d’alcool.
Face à une crise d’hypoglycémie, il faut rapidement prendre du sucre, l’équivalent de 15 g de sucre (3 morceaux de sucre). Il est aussi recommandé de se reposer (s’asseoir ou s’allonger) pendant quelques minutes.
SN