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La Côte d’Ivoire accueille la deuxième Coupe d’Afrique des nations de son histoire. Un évènement qui change le visage du pays.

Périphérique, échangeurs, routes. L’organisation de la Coupe d’Afrique des nations est visible dans les villes du pays singulièrement celles qui accueillent des équipes. Pendant des mois, de grands travaux se réalisent à travers tout le pays. Ce sont plusieurs milliards de nos francs qui ont été engloutis. Quatre stades ont été construits à Ebimpé (en banlieue d’Abidjan), San Pedro (sud-ouest), Yamoussoukro (centre) et Korhogo (nord). Deux autres ont été rénovés à Abidjan et Bouaké et 24 terrains d’entraînement ont été aménagés. Les axes routiers reliant les villes hôtes ont été réhabilités pour faciliter le déplacement des équipes et des supporters. L’autoroute Abidjan-Yamoussoukro a été rallongée jusqu’à Bouaké et la voie reliant Abidjan à San Pedro modernisée.

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Dans le secteur du tourisme les attentes de retombées économiques sont les plus fortes. Le programme « Sublime Côte d’Ivoire » a été lancé en 2019. Cette stratégie nationale, cofinancée par l’Etat et le secteur privé, a pour rôle de faire du pays une destination privilégiée. Les stations balnéaires modernisées et des circuits touristiques aménagés, des projets immobiliers colossaux, en plus des luxueux complexes hôteliers.

On le voit. L’organisation de la CAN en Côte d’Ivoire représente une opportunité économique majeure pour le pays. La compétition attire des milliers de supporters venus de toute l’Afrique et au-delà. Ce qui aura un impact positif sur plusieurs secteurs de l’économie ivoirienne.

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C’est aussi l’occasion pour la Côte d’Ivoire de présenter sa capacité à organiser un événement de grande envergure, ce qui pourrait attirer d’autres événements internationaux à l’avenir. C’est aussi une occasion à saisir pour le pays de démontrer son potentiel en tant que destination touristique et sportive de premier plan.

L’organisation de la CAN est vraiment visible. L’exemple de la commune d’Abobo en est la parfaite illustration. Qualifiée de tous les noms lugubres, Abobo a fière allure aujourd’hui. Du tunnel du rond-point de la mairie en passant par la voie de la prison civile, tout a changé dans la commune du maire Kandia Camara.

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Les villes de l’intérieur ne sont pas en reste. Yamoussoukro, Bouaké, San Pedro, Korhogo ont vu leur aspect changé pour la préparation de la Coupe d’Afrique des Nations.

Même si certaines actions ont attristé des populations, on peut le dire sans se tromper que l’organisation de la CAN en Côte d’Ivoire a changé le visage du pays.

SN 

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