Un musée archéologique à Singrobo-Ahouaty. Un partenariat a été signé dans ce sens par la Côte d’Ivoire.
Sauvegarder et valoriser le patrimoine archéologique. Tel est le souhait de la Côte d’Ivoire. Le 21 décembre 2023 un accord a été donné à la demande de financement pour l’équipement du Musée archéologique de Singrobo-Ahouaty, dans le département de Taabo. L’accord a été co-signé par la ministre de la Culture et de la francophonie, Françoise Remarck, et l’ambassadeur de la Confédération suisse en Côte d’Ivoire, Anne Lugon-Moulin. C’était à Abidjan-Plateau. Ce, dans le cadre de la sauvegarde et de la valorisation du patrimoine archéologique ivoirien. La construction de ce musée est prévue pour cette année 2024 sur le site de la Cité d’exploitation du barrage hydroélectrique de Singrobo-Ahouaty, à proximité du village d’Ahouaty. Ce sera le premier musée archéologique en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest francophone, selon la ministre Françoise Remarck.
« C’est un jour important pour la culture de notre pays et en particulier son archéologie si riche qui, dans quelque temps, va consolider notre identité, notre histoire et qui sera cimenté dans nos mémoires et nos livres pour les générations futures. Mme l’ambassadrice, chère Anne, au nom du président de la République, SEM Alassane Ouattara, permettez-moi de vous témoigner notre gratitude pour ce financement que vous accordez à la Côte d’Ivoire pour la sauvegarde et la valorisation de son patrimoine archéologique », annonçait Mme la ministre. Il faut noter que la Confédération suisse accréditée en Côte d’Ivoire a d’excellentes relations avec la Côte d’Ivoire depuis 1960.
« Nous allons cofinancer la construction et l’équipement du premier musée archéologique de la Côte d’Ivoire qui se fera sous l’égide d’un partenariat public-privé entre le ministère de la Culture et de la francophonie, l’Office fédéral de la culture, organe compétent de la Confédération suisse et l’entreprise privée Ivoire Hydro Energy SAS. La contribution suisse vise à, d’une part, contribuer à la préservation du patrimoine culturel mobile de l’humanité, et d’autre part, prévenir le vol, le pillage et le transfert illicite de biens culturels. Nous signons de tels accords uniquement avec des pays ayant ratifié la convention de l’Unesco concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriétés illicites des biens culturels », a fait savoir Mme Anne Lugon-Moulin, ambassadrice de la confédération.
Il faut rappeler que Maurice Kouakou Bandaman (ex-ministre de la Culture), actuel ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France était présent à cette cérémonie tout comme les professeurs en archéologie et leurs étudiants.
Silué F.