Organiser le secteur de la beauté en Côte d’Ivoire, sortir de l’informel, développer la fibre de solidarité entre les membres et mettre en avant les droits des femmes. Telles sont les préoccupations des femmes esthéticiennes de Côte d’Ivoire.
Elles parlent désormais d’une seule voix. Elles ont compris qu’il faut valoriser leurs métiers. Elles veulent mettre la formation, le recyclage, la sensibilisation sur les bonnes pratiques et l’hygiène au centre de toutes les actions. Elles, ce sont les coiffeuses et professionnelles de la beauté.
Elles sont pour la plupart, amatrices et professionnelles de la coiffure, du maquillage, de la mode, de la décoration d’intérieur, de la couture et de la confection. Les esthéticiennes se sont mises en associations sous le nom ESTETIKA.
Le bureau exécutif a été investi le samedi 07 décembre 2019 à l’hôtel communal de Cocody. Et c’est Tabitha Konnie qui a été choisie comme présidente.
Depuis sa création, cette association de passionnées de l’esthétique n’a cessé de mener des activités. Cette année, elle a tenu à célébrer la journée internationale des droits de la femme. C’était le mardi 14 mars à travers un défilé et une conférence animée par Docteur Boka Sako Président de la FIDHOP (Fondation Ivoirienne des Droits de l’Homme et de la vie Politique) sur le thème : « Les droits des femmes en Côte d’Ivoire ».
En tant que défenseur des Droit de l’Homme, Dr Boka a encouragé l’initiative des femmes de se former et s’informer sur leurs droits.
L’invitée d’honneur, Simone Ehivet Gbagbo, Ex Première Dame de la Côte d’Ivoire, a précisé : « J’aime les femmes courageuses, qui savent créer, oser et entreprendre. Pour moi les femmes ne doivent pas se contenter d’être des femmes aux foyers », avait-elle déclaré. Elle a également souligné que le monde de l’esthétique est un maillon essentiel de la société rien qu’avoir le génie créateur des femmes.
Notons que la seule condition pour appartenir à cette association est d’aimer le métier de l’esthétique et de le pratiquer.
SN
