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Abidjan, 31 août 2022 -Voiedefemme.net- Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (MSHP-CMU), Pierre Dimba a interpellé les acteurs de la recherche en santé à fédérer leurs compétences pour hisser la médecine traditionnelle au rang d’une pratique d’excellence.

M. Dimba s’exprimant à l’occasion de la célébration de la 20e édition des Journées africaines de la médecine traditionnelle, a souligné que cette quête de l’excellence devra prendre en compte tous les instruments de mesure en matière de qualité, d’innocuité et d’efficacité des produits de la pharmacopée traditionnelle africaine et ivoirienne.

« Je vous invite également, chers acteurs de la médecine moderne et de la médecine traditionnelle, à une franche collaboration qui met au centre le patient à l’effet de permettre à celui-ci de disposer d’un bien-être sanitaire de son choix qui épouse les deux médecines en cas de besoin », a-t-il exhorté.

En Côte d’Ivoire, l’exercice et l’organisation de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles sont encadrés par la loi n° 2015-536 du 20 juillet 2015, a rappelé le ministre de la santé dans son message lu, mardi 30 août 2022, à son cabinet sis à la Tour C au Plateau.

Pour lui, le thème de cette célébration « deux décennies de la Journée africaine de la Médecine traditionnelle : progrès accomplis vers la réalisation de la couverture sanitaire universelle en Afrique », revêt un intérêt particulier et singulièrement pour deux raisons substantielles.

Il a indiqué que la première raison s’inscrit en droite ligne de la politique sanitaire actuelle adoptée par le gouvernement, arrimée sur la Couverture maladie universelle (CMU) avec comme visée, l’accès de toutes et tous à des services de santé préventifs, curatifs de qualité tout en veillant à favoriser l’accessibilité financière à toutes et à tous.

La seconde intègre le contexte actuel de pandémie et d’épidémie tel celui de la Covid-19 mais aussi de la Variole du singe et de l’épidémie de Marburg, qui sévissent dans certains pays voisins et nécessite de nouvelles approches tant au niveau de la promotion, de la prévention et du curatif. Ces raisons susmentionnées devront faire apparaitre un changement de paradigme dans la prise en charge thérapeutique et l’offre de soins avec comme enjeu majeur des services de soins centrés sur le patient à contrario de celui axé sur la maladie, a laissé entendre Pierre Dimba.

Les Journées africaines de la médecine traditionnelle, instituées depuis 2003 par le Bureau régional de l’OMS Afrique, sont célébrées chaque 31 août, dans tous les pays membres de l’Organisation en Afrique, apprend-on.

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Source / AIP

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