En marge des concours de beauté de renom, Miss environnement présente des critères particuliers. Maintenant 1 an, que le concours a posé ses valises sur les bords de la lagune ébrié. Importé de l’inde par une structure ivoirienne, la miss environnement doit lutter contre l’insalubrité et proposés des projets écologiques en Côte d’Ivoire. Pour dire, l’assainissement commence par la désignation d’une ambassadrice qui sera affiliée au domaine. Immersion !
En effet, miss environnement jusqu’à maintenant détenait qu’une seule destination. L’inde, son pays d’origine. C’est au terme d’une délibération qu’Emmanuelle Nemlin a été couronné Miss Environnement International 2021. Dans la circonscription de Mumbai. Son rôle veiller à un environnement sain. Donc, soumettre des solutions aux instances internationales face aux dangers climatiques.
Pour participer au concours…
Les beautés féminines sont passées au peigne fin. Si elles désirent atteindre les phases de finales, « elles doivent être en mesure de débattre sur des sujets d’ordre écologique. Le principe, montrer le leadership féminin. Ce sont sur ces critères que nous sélectionnons au préalable », dixit Bao Morel responsable de la structure organisatrice.
Avant d’ajouter, « elles sont également instruites sur des critères physiques. Plus précisément la taille et la forme. Ces critères nous viennent du pays d’origine. Les années écoulées, il fallait 1,68 m. Mais pour cette édition, la barre est descendue à 1,66 m. De moins que l’année 2021 », informe-t-il. La raison de son arrivée en Côte d’Ivoire émane d’un fait…
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… le souci d’insalubrité…
« Notre pays souffre d’insalubrité, depuis un certain temps. Les déchets plastiques et accessoires recyclables jonchent les canalisations dans nos rues. L’état de Côte d’Ivoire fait sa part. A nous de faire la nôtre », rassure son responsable. Ce concours vient redonner vie aux œuvres du ministère de l’insalubrité. Grace au projet, les initiateurs espèrent acquérir des financements de l’international. Afin de mettre en place des idées écologiques. Ces projets sont aux dépens de la lauréate. Une feuille de route pour les structures étatiques. En plus de recevoir ces subventions, « nous voulons hisser haut le drapeau de la Côte d’Ivoire sur le plan environnemental », ambitionne Morel.
Les castings effectués ont réuni 40 filles. Seulement, « 13 filles sont en liste pour la grande finale », précise-t-il. A la clé, des offres de voyages et récompenses financière.
Pour la miss…
Le comité d’organisation, sous fonds propre, offre la somme de « 500.000 CFA à la gagnante », suivi d’un voyage tous frais payés en Turquie. Ensuite, le voyage en inde, « à Mumbai pour le concours international », confie Bao Morel. Quant aux différents sponsors, « ils proposent selon leurs moyens et envie », le choix leur est laissé. Malheureusement, les responsables estiment se contenter de ces prix. En espérant une suite favorable, en dépit des demandes laisser aux ministères de tutelles.
« Nous avons effectué des dépôts de dossiers. Notamment au ministère de l’Environnement, de la femme et au ministère de la Culture, nous attendons le retour », fait-il savoir. Sans aide institutionnelle pour l’instant, Bao Morel et ses collaborateurs se tournent vers le sponsoring. Aujourd’hui, ces derniers se réjouissent « nous avons des stratégies de communication qui ont permis de promouvoir ce concours ici à Abidjan », et espèrent intensifier les présélections aux villes de l’intérieur « en 2022, nous comptons faire le casting et les présélections dans certaines villes de la Côte d’Ivoire. »
Prévue pour le 20 aout 2022, la finale de miss environnement vise à éveiller les consciences. Car, l’impact de l’homme sur son environnement est énorme. Les responsables de la structure évènementielle « Moya group » veulent Trouver des solutions. En outillant d’idées les entrepreneurs, sociétés publiques et le ministère de l’Environnement grâce aux projets écologiques. Et les moyens de sensibilisation au recyclage de la gagnante du concours.
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Bekanty N’ko
