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Publié le 14 novembre, 2022

Une bonne nouvelle pour les femmes. Des avancées salutaires sur la maladie du cancer du sein sont annoncées par de nombreux cancérologues. Notamment par le Professeur Judith Kokou Coulibaly. La directrice du Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie, Alassane Ouattara, l’a dit au cours d’une émission télé, le 16 octobre dernier.

Pour la spécialiste, « Le cancer du sein n’est plus une fatalité. C’est une maladie qui peut se guérir aujourd’hui si elle est découverte tôt. Aujourd’hui, 9 cas sur 10 en guérissent, si elle est découverte tôt. Au-delà de cela, elle peut être traitée sans qu’on enlève tout le sein et être guéri ».

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‘’Octobre rose’’, mois dédié à la sensibilisation et la lutte contre le cancer du sein. Elle estime qu’il faut renforcer les informations, les conseils en vue d’un dépistage, car c’est la condition pour guérir. Pour la Professeure, deux manières principales pour savoir si on fait la maladie. La première, c’est d’aller à l’hôpital lorsqu’on sent une anomalie au niveau du sein. « Je répète, tout problème qu’on sent au niveau du sein, n’est pas forcément un cancer du sein. On peut faire des examens puis on saura », précise-t-elle. Le second réflexe, selon elle, qui est la meilleure, est celle de faire un dépistage en faisant examiner le sein alors qu’on se sent en parfaite santé.

Signe préventif ?

Le principe signe qui fait penser à un cancer du sein, informe-t-elle, c’est avoir ou sentir une boule dans le sein. Or, dira-t-elle, « Toute boule dans le sein n’est pas forcément un cancer. Ça peut être une femme qui n’est pas en train d’allaiter et qui a un écoulement anormal au niveau du sein. On peut avoir aussi la douleur, mais la douleur n’est pas vraiment fréquente dans le cancer du sein ». Elle profite de l’occasion pour lancer un appel. « Le fait d’avoir une boule qui ne pas faire mal ne veut pas dire que ce n’est pas un cancer. Je voudrais le redire,il ne faut pas avoir d’angoisse. Tout ce qu’on a dans le sein n’est pas forcément un cancer. Il faut venir se traiter, si ce n’est pas un cancer, un traitement sera donné pour soigner le mal. Si c’est un cancer, ce n’est pas une fatalité, il se traite », averti la cancérologue.

Traitement

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Le cancer identifié, le cancérologue se pose trois questions : est-ce que le cancer est petit ? Est-ce qu’il est sur une place ? Ou est-ce qu’il s’est généralisé ? A chacune des réponses, il y a une stratégie de traitement, précise-t-elle.

Pour Mme Kokou, les avancées sont salutaires. Parce qu’aujourd’hui, la médecine allie dépistage et plateau technique, accès aux soins, décision sécurisée, accompagnement, soutien psychologique. « En Côte d’Ivoire, si on tient compte de la mutualisation des ressources et des compétences, tout est réuni pour guérir du cancer du sein. Le Cnrao est là pour renforcer l’ordre de soins qui existait dans d’autres Chu, structures publiques et privées. La particularité de cet hôpital est qu’il est, non seulement, un hôpital public, mais il possède aussi un plateau technique avancé qui héberge le premier centre de radiothérapie.

 « Le cancer du sein peut se soigner ici en Côte d’Ivoire, on n’a pas besoin de sortir du pays », fait-elle noter.

Rappelons que le taux de décès a été réduit autour de 25%. Aujourd’hui, on en guérit. Personne ne souhaite que son proche soit malade d’un cancer. Mais il faut prévenir cette maladie pour la guérir plus vite.

Djolou Chloé

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