Publié le 21 février, 2022

Abidjan, le 19 février 2022 – Voiedefemme.net – Organisé par International disability alliance (Ida), le gouvernement du Ghana et celui de la Norvège, le deuxième Sommet mondial sur le handicap s’est tenu en participation virtuelle et présentielle du 16 au 17 février 2022.

Mme Jeannette Kah Le Guil, Ceo de Didepas, n’a pas souhaité que les personnes handicapées de Côte d’Ivoire reste en marge de cet événement charnière qui promeut les droits des personnes handicapées. C’est à juste titre qu’elle a tenu à organiser une conférence virtuelle qui a réunie plusieurs acteurs du milieu dont les panélistes : Dr. Diomandé Mohenou Isidore Jean-Marie, président de l’Ong Sed-CI, Dr. Tano Jean-Jacques Angoua, enseignant-chercheur, linguiste spécialisé dans la description et l’usage des langues des signes, Fime Philippe, directeur de Cespph, Bahi Fallet Julien, président de l’Anavpaci, Vincent G. Zokou, retired Senior Noncommissioned Officer (U.S Army) et de nombreux responsables de structures de personnes handicapées en Côte d’Ivoire ont pris une part active aux échanges sur le thème de cette conférence « Investir dans l’Education-Inclusive pour réduire les inégalités sociales ». 

Cette conférence hybride avait pour objectif de proposer des solutions aux décideurs sur l’importance de l’éducation-inclusive pour les personnes handicapées ; encourager tous les acteurs à renouveler et concrétiser leurs engagements pour une éducation-inclusive ; et que l’éducation des personnes handicapées soit pleinement incluse dans tous les efforts de développement national et international. Et particulièrement, attirer l’attention des autorités ivoiriennes sur l’amélioration effective du bien-être des personnes en situation de handicap.

M. Ibrahima Touré, ambassadeur de Côte d’Ivoire près les Etats-Unis d’Amérique a félicité l’organisatrice de cette conférence pour cette initiative avant de rassurer celle-ci quant à son engagement à soutenir les réflexions qui en découleront. « Nous associons pleinement à toutes vos décisions », a-t-il assuré.

Les invités de Mme Jeannette Kah Le Guil, les panélistes ont, tour à tour, fait le diagnostic, relevé les forces et faiblesses du système éducatif ivoirien avant de faire des propositions et des recommandations au profit des personnes en situation de handicap. 

Selon la modératrice de cette conférence, ces propositions et recommandations seront consignées dans un document et envoyées aux décideurs internationaux pour obtenir d’eux des engagements ciblés et concrets des autorités locales en faveur de l’inclusion des personnes handicapées.

En effet, tous les engagements pris à l’issue du GSD2018 n’ont pas connu le même niveau de réalisation. Les dommages collatéraux de la crise sanitaire ont, de façon disproportionnée, impacté la vie des personnes handicapées.

Le Sommet mondial sur le handicap pour promouvoir les droits des personnes handicapées aura pour objectifs : d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les zones négligées et sur le développement durable inclusif ; de renforcer les capacités des organisations de personnes handicapées dans le Sud et leur engagement auprès des gouvernements ; de présenter les meilleures pratiques dans le monde en matière de développement inclusif du handicap, ainsi que les progrès réalisés par le Global Disability Summit depuis 2018.

Ce Sommet offre un mécanisme concret pour obtenir des engagements innovants et ambitieux, mais surtout essentiels pour obtenir de véritables changements pour les personnes handicapées.

En Côte d’Ivoire ce sont plus de 48 milles personnes handicapées hors du système éducatif. Et ce, pour déficience d’établissements d’accueil.

Djolou Chloé

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