Le cancer est un lourd fardeau. Face à cette pathologie, un plan a été élaboré pour la prise en charge des patients.
Le cancer constitue un défi sanitaire majeur. Surtout pour les pays à revenus faibles et intermédiaires comme la Côte d’Ivoire. La menace du cancer est préoccupante. Le cancer est une maladie redoutée du fait de sa gravité et son évolution fatale. Il pose un véritable problème de santé publique à l’échelle mondiale. Pire, l’incidence du cancer croît dans toutes les régions du monde, surtout dans les pays à ressources limitées. Et, malgré les efforts consentis dans le monde, l’incidence et la mortalité liées au cancer reste élevé. Le monde semble impuissant devant cette pathologie qui fait des ravages. Mais il y a de l’espoir. Les connaissances médicales actuelles soutiennent la possibilité de prévenir au moins un tiers des nouveaux cas de cancer enregistrés chaque année dans le monde. Mieux, là où les ressources le permettent, on peut guérir un autre tiers moyennant un diagnostic précoce et une prise en charge compétente. La Côte d’Ivoire s’engouffre dans cette brèche.
Depuis 2007, la Côte d’Ivoire a investi dans la lutte contre le cancer. Il s’agit de la promotion de la détection précoce de cancers prévalents, de la création et l’équipement de centres anti-cancéreux en vue de réduire la morbidité et la mortalité liée à cette pathologie.
Certains cancers dont les cancers du sein, du col de l’utérus, du colon-rectum et des cancers pédiatriques figurent parmi les cancers accessibles à un programme de détection précoce et des résultats assez encourageants après une prise en charge efficiente. Fort heureusement, ils font partie des cancers prévalents en Côte d’Ivoire.
Ainsi le pays a adopté le plan stratégique national de lutte contre le cancer en Côte d’Ivoire pour la période 2022-2025. Plan qui vise à réduire le fardeau du cancer. Il s’agit de campagnes de sensibilisation, d’activités de dépistage (notamment du cancer du col de l’utérus), de l’amélioration de la prise en charge et des traitements, ainsi que la mise en place de soins palliatifs. Un plan très ambitieux.
Ce plan s’articule autour de domaines d’action stratégiques et d’interventions opérationnelles, s’appuyant sur la collaboration des institutions gouvernementales, des partenaires techniques et financiers, et des sociétés savantes.
Une première évaluation a été faite en 2024. Récemment, le 30 juillet 2025 à la salle de conférence du Programme Élargi de Vaccination (PEV), le Programme national de lutte contre le cancer a organisé la 2ᵉ réunion trimestrielle de coordination et de suivi des produits de santé dédiés à la lutte contre le cancer. Il s’agissait de faire l’état des lieux de la gestion de l’approvisionnement et des stocks des produits de lutte contre les cancers.
Ce qui est intéressant est que l’accent est mis sur le renforcement des capacités et des compétences pour assurer une lutte durable contre le cancer.
Sékongo Naoua
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