Elodie s’est d’abord spécialisée dans l’entretien de la pilosité faciale des hommes.

Publié le 3 mars, 2021

Elle a fait de la coiffure des hommes sa spécialité.  Assandé Amah Elodie dispose à cet effet de trois salons de coiffure dans la commune d’Abobo qu’elle nomme « El Tipheret Complexe Coiffure », comme pour indiquer « la déesse de la beauté » en hébreux. Mais depuis un moment, la jeune dame s’intéresse à la coiffure mixte. Dreads, looks, teintures, coupes dames…

Une décision suscitée par les femmes elles-mêmes.  « Les femmes se sont plaintes du fait qu’elles n’étaient pas prise en compte dans mes prestations.  C’est ainsi que j’ai décidé de les intégrer. Je fais de la coiffure mixte, y compris les soins de visages », raconte la Déesse de la beauté qui compte élargir davantage ses services. « Bientôt je vais inclure les massages corporels », confie-t-elle.

Elodie a commencé ce métier par la coiffure homme. Elle s’était spécialisée dans l’entretien de la pilosité faciale des hommes. Ainsi aucune coupe homme n’a de secrets pour la barbière.  

Dans son plus grand salon de coiffure, sis à  »Abobo à la pompe » qui reçoit en moyenne 10 clients par jour et 15 les week-end, dont l’âge varie entre 0 et 55 ans, il y en a de tous les prix.

« Tout dépend de ce que souhaite le ou la cliente. Cependant, Nous coiffons jusqu’à 50.000 FCFA et plus, en fonction du modèle. Les locks, (technique qui consiste à tresser les cheveux à partir de deux mèches, et de ne plus défaire les tresses) varient de 10. 000 FCFA à 30 000 FCFA, tandis que la coiffure des hommes varie entre 500 FCFA et 2500 FCFA », détaille-t-elle.

Mais, les coiffures les plus en vogue sont entre autres « Les deux tons avec les bulles au-dessus de la tête que j’ai nommé « Free star ». On démêle légèrement les cheveux après les avoir coupés, cela donne des petites bulles. On les fait à 2000 FCFA.  Les dames par contre sont très amoureuses du style nappy, (coiffures faites uniquement avec les cheveux naturels), avec de la teinture durable au bout pour deux mois environs. La demande est beaucoup plus forte pendant les fêtes et les week-ends », lâche-t-elle.

Pour la détentrice du diplôme d’études universitaires générales (DEUG) 2 en allemand, ses salons sont beaucoup recommandés, uniquement pour son professionnalisme. « Je reçois tous types de personnes, papa, mamans, enfants. Ils apprécient ce que je fais parce que j’y mets du cœur. Je travaille avec beaucoup d’amour et de douceur. C’est pour cela que les gens viennent et non parce je suis une femme », atteste-t-elle.

Marina Kouakou

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