Publié le 12 juillet, 2021

Grâce Divine Téki, est la Directrice générale de Divine Style, une entreprise de mode, qui existe depuis plus de 10 ans. Dans une interview accordée à Voix Voie de Femme, la première responsable de Divine Style nous parle de son entreprise, ainsi que de sa particularité.

Comment êtes-vous arrivés à la mode ?

La majorité des personnes qui font de la mode y viennent par passion, et je ne fais pas l’exception. En fait, c’est l’amour de la mode. J’aime tout ce qui est créativité et original. J’aime être bien mise, être coquette, belle et toujours bien présentable. Vraiment !

Quand je n’étais pas encore dans la mode, j’achetais beaucoup les vêtements.  J’ai décidé plus tard de m’investir dans ce que j’aime, et je ne regrette pas. Parce que ça se passe très bien.  Le métier nourrir son homme quand on le fait avec sérieux, quand on crée, quand on apporte sa touche spéciale. Par rapport aux autres, on essaie de donner le meilleur de soi dans ce qu’on fait avec de la créativité. Il faut être spéciale par rapport aux autres.

Et qu’es ce qui fait votre particularité ?

Mes modèles sont rares, mon marketing est aussi rare et spécial. Il faut dire que je suis aussi orientée vers les femmes de grandes tailles, c’est des personnes qui n’ont pas souvent quelque chose pour elles. Elles sont mises à l’écart généralement, mais moi je me suis axée sur ce genre de personnes aussi. Il faut aussi observer la concurrence pour faire mieux.

Quelles sont les plus grandes difficultés que vous rencontrez dans ce secteur ?

Au départ quand je commençais, je peinais à trouver de la clientèle.  C’était vraiment difficile. A plusieurs reprises j’ai voulu fermer, mais ma passion m’a donné toujours la force. Ma vision aussi m’a toujours donné la force de me lever. Les difficultés sont arrivées, mais j’ai toujours regardé mon objectif et chercher à les surmonter. C’est comme je l’ai dit la passion. Donc si vous êtes passionné vous aimez ce que vous faite, quel que soit la difficulté, vous trouverez toujours une issue pour vous en sortir. Maintenant ça dépend des difficultés, mais pour que ça puisse marcher, il faudrait apporter sa touche spéciale. Et puis faire un bon marketing. Tout début est difficile. Il ne faut pas seulement être passionné, mais il faut être aussi sérieux et original. Comme ça avec le temps vous allez vous imposez dans le domaine.

Que fait-on à Divine Style ?

Divine Style fait toute une variété de modèles. Tout le monde retrouve son goût chez nous. La demande générale est satisfaite. On n’utilise le pagne, mais avant, nous faisions tout ce qui est contemporain… Maintenant nous sommes orientés vers la culture africaine. Pour ce faire, nous collaborons avec les couturiers locaux qui font les modèles pour la satisfaction de nos clientes. Je voudrais préciser que nous habillons toutes sortes de femmes, et toutes les morphologies. Les femmes minces, les femmes rondes appelées communément « Apoutchou ». Voilà, c’est pour dire qu’on peut être belle quelque soit sa morphologie. On peut être agréable à regarder, on peut avoir confiance en soi.

Quelles sont les matières que vous privilégiez ?

On a du coton, du Jean, le pagne comme je l’ai dit tantôt. Il y a toute une variété, et toute une diversité. Nous utilisons toutes sortes de tissus, pourvu que le résultat soit vraiment beau. Nous faisons tous types de modèles avec ses matières. Des tenues pour le boulot, pour les cérémonies, des évènements spéciaux… En tout cas quelque soit l’occasion Divine Style répond à vos besoins.

Et les modèles les plus prisés en ce moment ?

En fait cela dépend des périodes, il n’y a pas un modèle spécifique. Mais ce que je peux dire, c’est que beaucoup de modèles pour le boulot sont achetés. C’est des modèles en coton, en crêpe, on fait beaucoup d’ensemble tailleurs, et de robes. Puisque tous les jours nous allons au boulot et toutes les femmes aiment toujours être coquettes, bien mises et présentables, Divine Style met beaucoup l’accent dessus.  Au-delà de cela, en fonction de l’occasion ou bien de la période, les vêtements sortent. Dernièrement on a eu le ramadan et nous avons vendu beaucoup de boubous. A la période des fêtes chrétiennes, c’est aussi des modèles qui sortent. En tout cas selon les périodes. A chaque fois, nous créons pour que les clientes soient satisfaites.

Quels sont les coûts de vos modèles et la tranche d’âge qui s’y intéresse ?

Les prix varient en fonction de modèles, selon le matériel utilisé. C’est en fonction de plusieurs choses que nous fixons les prix. Mais je rassure les clientes, les prix sont très étudiés. Les clientes nous font des retours en nous disant que les prix sont abordables. Et ça se passe très bien. On a les modèles de 20.000 FCFA, 25.000FCFA jusqu’au-delà. Nous habillons généralement à partir de 25 ans jusqu’à 65 ans et plus.

Avez-vous quelque chose à ajouter ?

Un créateur qui existe depuis longtemps n’as pas le même chiffre d’affaires que celui qui vient de commencer. Celui qui vient de commencer grâce à son originalité, peut se faire remarquer et faire exploser ses ventes.

Interview réalisée par Marina Kouakou

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