Publié le 2 février, 2021

En Côte d’Ivoire, l’industrie de la beauté s’adapte au rythme de vie des clientes, avec pas mal d’innovation. A l’instar de la ville d’Abidjan, à Yamoussoukro, il est possible de se coiffer en moins de 2 heures. Organisées autour d’un magasin de vente de mèches, plusieurs coiffeuses promptes à satisfaire les clientes pressées. Camille, coiffeuse très ingénieuse, a une méthode qui séduit de plus en plus.

Elles, Camille et sa sœur M.D, sont de la ville de Man, capitale de la région du Tonkpi. Depuis quatre ans, elles ont posé leurs valises à Yamoussoukro, la capitale politique de Côte d’Ivoire, leur métier : la coiffure. Leur objectif principal, « faire un travail de qualité en peu de temps » pour satisfaire leurs clientes.

Tout à portée de main, pour un shampoing, un brushing et même des tresses!

« Pas besoin de passer une journée dans notre salon pour être belle. Nous sommes ouverts à toutes les femmes et tressons pour tous types de cérémonie.  La majorité de nos clientes sont de passage dans la ville. Lorsqu’elles arrivent, elles sont dépaysées. Elles ne connaissent personnes mais elles veulent se rendre belles. Lorsqu’elles nous parviennent, elles se retrouvent belles assez rapidement », détaille Camille.

Son professionnalisme ne souffre d’aucun doute. En témoigne dame Beugré, une jeune femme de passage dans ladite ville le 24 janvier 2021 pour un diner Gala.

« Ce jour-là, en me regardant dans le miroir, je ne me trouvais pas assez charmante. Ma coiffeuse étant installée à Abidjan, je ne savais quoi faire.  J’ai alors pris la décision de faire un tour au marché pour l’achat des mèches et me renseigner par la suite ».

« C’est Camille devant le magasin de mèches qui m’accueille pour mes achats ». Après l’achat des mèches, dame Beugré accompagnée de « sa coiffeuse du jour », empruntent une ruelle située à cinq minutes de marche du magasin, et se retrouver dans un salon de coiffure où nous attend M.D. « Je l’ai suivie dans un petit coin de la ville où se trouve des coiffeuses. C’était le salon de Camille », raconte-t-elle. 

Puis elle ajoute : « Nous sommes à 10 heures et 45 minutes. J’ai besoin de faire un shampoing et des tresses. Et je dois être prête pour midi-trente. Mais pas très rassurée qu’elles puissent le faire, je rallonge l’heure, au plus tard 14h. Je me posais des questions notamment au niveau de la rapidité et de la qualité du travail. Pendant que je m’interrogeais, à tour de rôle les jeunes filles s’occupaient de moi. Les tâches sont bien reparties du shampooing, à la tresse ». 

En moins d’une heure et 30 minutes, à 12h 01 min, Dame Beugré découvre sa nouvelle coiffure. « Me voilà toute belle avec des belles nattes. Elles avaient fini leur travail. Époustouflant !. Avec 6000 F CFA, j’étais une autre personne », souligne la cliente qui repartie satisfaite.

Outre sa spécialité dans les nattes, Camille réalise également les tissages, perruques et autres tresses.

Audrey Apie (Stagiaire) 

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