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Publié le 12 septembre, 2023

Cinquante-quatre pays se sont réunis à Nairobi au Kenya pour le sommet africain sur le climat du 4 au 6 septembre 2023. Le Sommet africain sur le climat a été co-organisé par l’Union africaine et le gouvernement du Kenya.

Les changements climatiques restent un souci pour le monde entier. L’Afrique n’est pas en reste. Que faire face aux conséquences des changements climatiques ? On prône le changement de comportement. Le continent africain veut s’accorder sur une conduite commune. Du 4 au 6 septembre 2023, le Sommet africain sur le climat, co-organisé par l’Union africaine et le gouvernement du Kenya s’est achevé par l’adoption de la « déclaration de Nairobi ».

Les dirigeants africains ont appelé la communauté internationale à les aider à faire fructifier le potentiel du continent dans la lutte contre le réchauffement climatique, via des investissements et une réforme du système financier international. La déclaration de Nairobi « servira de base à la position commune de l’Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique jusqu’à la COP28 et au-delà ».

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Le sommet de Nairobi a lancé quatre mois de réunions internationales abordant les questions climatiques, qui culmineront avec la conférence de l’ONU sur le climat (COP28) de Dubaï fin novembre, où s’annonce une vive bataille sur la fin des énergies fossiles.

Dans leur déclaration finale, les pays africains demandent notamment à la communauté internationale de contribuer à « augmenter la capacité de production d’énergies renouvelables de l’Afrique de 56 gigawatts en 2022 à au moins 300 gigawatts d’ici à 2030 pour lutter contre la précarité énergétique et renforcer l’approvisionnement mondial en énergie propre et rentable ».

Ils proposent également d’établir « une nouvelle architecture de financement adaptée aux besoins de l’Afrique y compris la restructuration et l’allégement de la dette », dont le fardeau pèse lourdement sur leurs économies.

Ils appellent aussi les dirigeants de la planète à « se rallier à la proposition d’un régime de taxe sur le carbone, comprenant une taxe carbone sur le commerce des combustibles fossiles, le transport maritime et l’aviation, qui peut également être augmentée par une taxe mondiale sur les transactions financières ».

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Lors de ces trois jours de réunion dans la capitale kényane, 23 milliards de dollars de promesses d’investissement dans les énergies renouvelables ont été faites, a affirmé le président Ruto, dont 4,5 milliards de dollars d’investissements de la part des Émirats arabes unis.

Le Sommet africain sur le climat est le plus grand rassemblement de chefs d’Etat et de ministres africains, d’agences des Nations Unies, de partenaires humanitaires et du développement, du secteur privé et de la jeunesse de l’histoire du continent. Il représente une occasion sans précédent de s’attaquer aux impacts croissants des changements climatiques sur la mobilité humaine en Afrique.  

Il faut savoir que les pays africains sont parmi les plus vulnérables aux effets des changements climatiques, subissant les conséquences désastreuses de la crise climatique, notamment la sécheresse, les inondations, les températures extrêmes et l’élévation du niveau de la mer.

Silué F.

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