Publié le 26 janvier, 2022

Apporter une meilleure dimension à la culture africaine à travers la valorisation de l’identité noir, c’est le pari du Comité d’organisation de la Journée mondiale de la culture africaine et afro descendante. C’est la ville d’Adiaké qui a abrité la troisième édition de la Journée mondiale de la culture africaine et afro descendante. Les festivités se sont déroulées sur deux jours, les 23 et 24 janvier 2022 autour du thème ‘’le cinéma, vecteur de transmission de la culture africaine’’. Organisé par le Comité d’organisation de la journée mondiale de la culture africaine et afro descendante en partenariat avec le ministère de la culture et de l’industrie des arts et du spectacle, cette célébration culturelle a valu sa hauteur.

Les adiakois ont célébré la culture africaine à travers un panel, un concert géant, diffusion de films africains, parade culturelle avec à sa tête la reine mère Wêrê wêrê Liking ont été les grands points de cette commémoration à l’espace Alassane Ouattara (Ado).  Le président du comité d’organisation du Jmca Alafé Wakili a transmis son souhait pour cette journée qui est célébré depuis 2019 grâce à l’Unesco dans le monde. ’’ Mon souhait s’est de voir la Jmca adopter au conseil des ministres avec un budget. Il est important de rendre cette journée utile pour les ivoiriens.’’

Tizié Bi Koffi directeur général du musée de Grand Bassam représentant la ministre Harlette Badou, a félicité et encouragé le Pco du Jmca Alafé Wakili pour la valeur ajoutée qu’il apporte à la culture africaine qui est un sujet majeur.

Pour sa part, Anne Lemaitre représentante résidente de l’Unesco s’est réjouie de cette célébration qui pour objectif de valoriser la culture africaine particulièrement les peuples ivoiriens. ‘’ je suis contente de voir ces prestations traditionnelles, cela montre que Adiaké est creuset de beaucoup de peuples ivoiriens mais également de la Cedao’’, a-t-elle indiqué avant d’annoncer les études menées par son instruction sur le cinéma qui souligne les potentialités du secteur 7eme art africain. Selon elle s’est le début d’une grande révolution de la culture africaine.

Mam Ouattara

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