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Publié le 12 septembre, 2022

Les hommes d’avant, dit-on, vivaient plus longtemps jusqu’à plus de 100 ans. Et malgré leur âge, ils restaient toujours actifs. Or, ceux d’aujourd’hui sont des vieillards à cinquante ans. Les générations actuelles seraient-elles différentes des anciennes ? Ou alors le genre humain a-t-il perdu quelque chose ? 

En vérité, les générations actuelles ont, notamment, de mauvaises habitudes alimentaires. Le mélange des aliments sans tenir compte de leur saveur est un vrai problème de santé. Or, selon de nombreux diététiciens asiatiques, la saveur des aliments influe profondément sur les organes et peut en renforcer ou en modifier l’énergie, et donc les rendre plus faibles, voire malades.

L’art culinaire de la longévité 

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Cet art culinaire fait l’objet de nombreux livres sur : l’art d’associer ou de mélanger les produits et l’étude de leurs goûts et de leurs saveurs… Dans l’optique de préserver la santé et favoriser la longévité des empereurs. Il lutte contre les maladies, car la diététique asiatique utilise les propriétés médicinales des aliments pour agir sur les organes et les maladies. La diététique favorise également la longévité et le bien-être. Aujourd’hui, cette diététique est reconnue dans toute l’Asie pour son attention au plaisir des sens et pour son action sur la santé et la longévité. Cela ne semble donc pas un hasard si la Chine ou le Japon sont reconnus comme des pays où les hommes vivent plus longtemps. En effet, ces pays comptent l’une des proportions les plus importantes de centenaires en pleine forme et en bonne santé, dépassant même parfois le cap des 100 ans. 

Dans les années 80, une vaste étude menée par l’université de Cornell aux Etats-Unis, a interrogé 6 500 Chinois sur leurs habitudes alimentaires. Ceux-ci venaient de régions rurales de Chine, loin des fast-foods des villes. Cette étude a démontré que les habitudes alimentaires de cette tranche de la population étaient très saines. En effet, elles favorisaient les aliments d’origine végétale, qui ne contenaient qu’un tiers des graisses consommées chaque jour par un Américain moyen, tout en étant parfaitement rassasiantes. 

Que disent les diététiciens en Europe ?

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En Europe, dès que vous entendez parler de “diététique”, il est tout de suite question de décrire les aliments selon une approche quantitative. Combien de calories ? Quelle est la quantité de lipides ? Quelles vitamines sont présentes ? Quels minéraux ? etc.

En fait, la diététique occidentale se base sur ces indices pour formuler une recommandation ou une interdiction. Par exemple : elle recommande de manger 5 fruits et légumes par jour ou boire 2 produits laitiers par jour.
À l’inverse, la diététique asiatique ne compte pas les calories. Elle ne se base pas non plus sur un apport en vitamines ou en sels minéraux.

C’est sans doute cette approche qui lui a permis d’être très en avance sur son temps. 

La diététique asiatique repose sur 2 composantes codifiées. Leurs Saveurs : l’acide, le doux, le piquant, l’amer et le salé influent profondément sur les organes et peuvent en renforcer ou en modifier l’énergie, donc la fonction ; et leur Natures : notre alimentation nous apporte du Chaud, du Froid, du Tiède et du Frais qui peuvent à la longue créer des déséquilibres à l’origine de nos faiblesses, voire de nos maladies. Le mot “nature”, ne parle pas de la température d’un d’aliment qui sort du four ou du frigidaire, mais d’une énergie à dominante Chaude ou Froide.

Cette énergie des aliments va directement agir sur votre personnalité énergétique. C’est-à-dire la façon dont les énergies Froides et Chaudes – s’harmonisent à l’intérieur de vous pour l’équilibrer ou bien la déséquilibrer. 

Cette classification des aliments selon leur Nature n’a rien à voir avec nos classifications occidentales.

Des recettes pour des problèmes de santé ! 

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Une collection de recettes expose la manière de lutter contre plus de 300 problèmes de santé uniquement par l’alimentation. Parmi ces recommandations, on retrouve notamment : la pomme de terre qui agirait sur les ulcères de l’estomac ; la carotte ferait baisser le taux de cholestérol ; le concombre diminuerait la rétention d’eau ; le céleri aiderait à soulager l’hypertension artérielle ; la viande de lapin aiderait à faire descendre le taux de sucre dans le sang…

Il est donc question du bon usage des ingrédients de la vie de tous les jours pour lutter contre un problème de santé précis. Fruits, graines, légumes ou viandes, chaque aliment est capable de nourrir et/ou réguler l’énergie de façon à compléter et à soutenir le rétablissement. 

N’oublions pas : bien s’alimenter, c’est vivre mieux, plus longtemps et c’est le début d’une bonne santé…

Lire aussi : A.Gbogouri Grodji (prof de nutrition) : « Comment l’attiéké diététique combat la malnutrition »

Djolou Chloé

Avec Santé Non Censurée

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