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Publié le 22 mars, 2023

Se déplacer en véhicule aujourd’hui est devenu un gros soucis pour les populations. Les transporteurs, les propriétaires de véhicules personnels et les usagers de la route sont confrontés à la même réalité : l’augmentation du prix du carburant. Les prix affichés à la pompe sont en hausse. L’essence est passée de 745 F CFA à 775 F CFA en 2022. Le gazole, quant à lui, est passé de 615F CFA à 655F CFA. Pour cette période du 1er au 28 février 2023, le prix de l’essence est passé de 775F CFA à 815F CFA, soit une différence de 40 F CFA. Celui du gazole reste inchangé et maintenu à 655F CFA.  Va-t-on assister à une autre augmentation dans les mois à venir ? Comment réagissent les populations par rapport à ces augmentations fréquentes du prix du carburant ? Nous avons parcouru quelques communes d’Abidjan afin de donner la parole aux populations pour se prononcer sur ce sujet.

 M. Najdi : “Le transport a augmenté”

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Je vis à Azaguié et je travaille à Abidjan. Le transport qui était de 500 F CFA est passé à 700 F CFA parce que le carburant a augmenté. On est donc obligé de subir cette augmentation, car on n’a pas le choix, puisse que c’est le seul moyen pour se déplacer. 

 M. Konaté : “Étant transporteur, on a plus de bonnes recettes”

On ne peut plus faire de bonnes recettes comme avant. Le carburant est devenu trop cher. Les passagers ne font que se plaindre quand nous augmentons les prix du transport. Ce n’est pas notre faute. On essaie juste de pouvoir gagner un peu.

Dame Sissoko: ”L’État est responsable de l’augmentation du carburant”

 C’est l’État qui nous mène la vie dure en augmentant toujours le prix du carburant. Je préfère vendre mon véhicule et me déplacer en transport commun. Je pensais pouvoir économiser en conduisant ma propre voiture, mais avec cette augmentation, je dépense plus qu’avant. Je suis désespérée.           

M. Ali : “Je suis obligé de changer ma routine du matin”

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Je prenais un véhicule à 1000 F CFA pour me rendre à mon travail. Mais avec cette augmentation du prix du carburant, le transport est passé de 1000 F CFA à 1500 F CFA.  Je suis donc obligé de faire la moitié du trajet à pied afin de pouvoir dépenser 1000 F CFA pour mon déplacement.                                                                      

Mme Kouadio, commerçante : “C’est difficile d’avoir mes marchandises”

Etant vendeuse de produits alimentaires, mes marchandises viennent dans des camions de localités éloignées. Les chauffeurs font 2 à 3 jours avant d’arriver à Abidjan. Avec cette augmentation du prix du carburant, ça devient très difficile de trouver un chauffeur de camion disposé à nous convoyer les marchandise. Cette situation fait aussi souffrir la population ivoirienne dans leur déplacement quotidien.      

Syntyche Dié (Stagiaire)

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