Le sida est le stade avancé de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), qui attaque le système immunitaire. Le sida est un gros problème de santé mondiale.
« Une population en bonne santé est le socle du développement durable de notre pays. Nous allons intensifier les efforts pour faire reculer davantage la maladie et viser, à terme, une Côte d’Ivoire sans sida », déclarait Pierre Dimba, ministre de la Santé et de l’hygiène publique. C’était le mercredi 16 juillet 2025. Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, recevait Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. Une rencontre qui visait à évaluer les progrès de la riposte nationale contre le VIH/SIDA en Côte d’Ivoire.
Les progrès de la lutte contre le sida pour la Côte d’Ivoire sont significatifs. Il s’agit de la diminution de la prévalence du VIH et des nouvelles infections. De 2,60 en 2016 le taux est passé à 1,8 en 2022. Avec 2,40 (2017), 2,30 (2018), 2.20 (2019), 2,10 (2020) et 1,90 (2021).
Winnie Byanyima a salué les efforts faits par la Côte d’Ivoire pour atteindre un tel résultat. Elle a aussi relevé la résilience du pays pour maintenir ses engagements dans la lutte malgré le retrait progressif de certains financements internationaux, notamment ceux des États-Unis. La cheffe de l’Organisation onusienne en charge de la lutte contre le Sida, a félicité le gouvernement ivoirien pour ses investissements croissants dans le secteur de la santé.
« L’ONUSIDA est prêt à accompagner davantage la Côte d’Ivoire dans sa mission. Le pays est en voie de devenir un modèle de réussite dans la lutte contre le VIH », a affirmé Mme Byanyima.
Pour rappel. Le sida est une pandémie qui s’est développée à partir de la fin des années 1970. Créant ainsi un grand problème sanitaire mondial. La prévention, telle que l’usage du préservatif dans les rapports sexuels, constitue de loin la meilleure solution. Il faut savoir que les traitements antiviraux qui sont disponible actuellement n’entraînent pas de guérison. Ces traitements, bien qu’ayant une certaine efficacité, ne peuvent que stopper la prolifération du virus au sein de l’organisme mais non l’éradiquer.
Yéti Marie G.
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