Affection courante, le goitre entraîne une gêne dans la vie quotidienne. Cette maladie peut évoluer et entraîner des complications plus graves.
La thyroïde est une glande en forme de papillon. Elle est située à l’avant du cou. La thyroïde participe à la régulation du métabolisme. Le goitre est l’affection causée par une croissance irrégulière de la glande thyroïde. Le goitre provoque souvent un gonflement important du cou et peut entraîner des déséquilibres hormonaux dans l’organisme.
Cette hypertrophie peut être due à une carence en iode ou l’ingestion de certaines substances ou médicaments. La présence d’un goitre peut aussi indiquer une anomalie du fonctionnement de la glande thyroïde. Cette augmentation peut être normale et transitoire dans des circonstances particulières telles que l’adolescence ou la grossesse.
Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine d’un goitre. Dans la plupart des cas, le goitre est causé par une carence en iode. Le manque d’iode amène la thyroïde à compenser ce déficit par une hypertrophie. Les troubles auto-immunes comme la thyroïdite de Hashimoto ou la maladie de Basedow et certains médicaments peuvent aussi favoriser le développement du goitre.
Mais il faut noter que la présence d’un goitre n’implique pas systématiquement une anomalie du fonctionnement thyroïdien. Les symptômes et les traitements varient donc en fonction du type de goitre. Justement, on parle de goitre simple, goitre multinodulaire, goitre inflammatoire et goitre tumoral.
Le goitre est gênant. Le principal symptôme d’un goitre est le gonflement, qui peut être détecté visuellement ou manuellement. Certains symptômes permettent aussi de penser au goitre. Des difficultés respiratoires, des difficultés à avaler, un enrouement, des changements de poids et un manque d’énergie.
Les méthodes de traitement comprennent les médicaments, l’utilisation d’iode radioactif et l’intervention chirurgicale.
SF
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