La lauréate du Concours de beauté dénommé « Reine Awoulaba 2023 » est connue depuis le samedi 29 juillet 2023. C’était au Palais de la culture d’Abidjan Treichville en présence de parents, amis et connaissances.
Valoriser la femme ainsi que la culture ivoirienne est l’un des objectifs que vise le concours awoulaba. Awoulaba est un terme baoulé, peuple du groupe Akan. Il signifie une « reine de beauté ». C’est dans les années 1980 que Pol Dokui a lancé la première édition. La toute 1re Awoulaba est Opportune Boua. Le concours « Reine Awoulaba d’Afrique » est un concours de promotion culturelle et de la valorisation de la beauté africaine. L’occasion est donner d’apprécier les femmes fortes aux rondeurs en exergue. Le naturel. En un mot la pure beauté africaine.
Dans la culture populaire ivoirienne, les awoulabas sont de belles femmes avec des mensurations impressionnantes. Un visage rond, une forte poitrine, une remarquable chute de reins, et surtout, ce qui importe le plus, une cambrure des fesses. L’awalaba n’est pas obèse. Elle a une morphologie spéciale. Seules ses fesses sont démesurées.
L’édition de cette année a été lancée le vendredi 03 mars 2023 à Cocody-Angré et a pris fin le samedi 29 juillet 2023. Sur 11 finalistes, Aboya Koua Constance Armelle a été désignée Reine Awoulaba d’Afrique 2023. Elle portait le numéro 11 et vient de la commune du Plateau. Elle est âgée de 29 ans avec 1m79, 122 kilogrammes, célibataire, mère de 2 enfants et elle est étudiante en sciences médico-sociales. Mlle Nzue Secekan Blanche (Awoulaba Aboisso) a été désignée 1ʳᵉ Saraman et Mlle Larissa Aka (Awoulaba Port-Bouët) 2ᵉ Saraman. La Reine awoulaba d’Afrique 2023, Constance Aboya, qui est originaire d’Anono, ambitionne venir en aide aux enfants orphelins, par la création d’une crèche. Elle succède à Assétou Camara, lauréate de la précédente édition. Avant elle, on peut se souvenir de quelques-unes : Diaye Judith (2001), Kouamé Adjoua Félicia (2002), Dogo Gbaza Roselyne (2007), Marie Flore Ozoua Ourigbalé (2013), Doukouré Sagnon Millenne (2014), Laeticia Ines Kouakou Oussou (2015) entre autres.
Silué F.
