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Publié le 2 avril, 2024

Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a officiellement lancé la campagne de commercialisation du cajou pour l’année 2024 en Côte d’Ivoire. C’était le mercredi 14 février 2024 à Abidjan.

La Côte d’Ivoire se comporte bien en matière de filière anacarde. Premier producteur de noix brutes depuis 2021, le pays monte en puissance sur les amandes de cajou issues de la première transformation, et leur exportation. Abidjan veut confirmer en 2024 sa position de deuxième exportateur international d’amandes de cajou, devant New Delhi. L’illustration de son pari réussi sur la transformation. La campagne a été officiellement lancée au cours de l’ouverture de la 5ème édition des Journées nationales des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (Jnec-ci).

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En Côte d’Ivoire, le prix bord champ du kilogramme de noix de cajou a été fixé à 275 Fcfa pour le compte de la nouvelle campagne de commercialisation de 2024. C’est ce qu’a révélé Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières. C’était le 21 février dernier.  Le prix est en baisse de 40 Fcfa par rapport à l’année dernière qui était de 315 Fcfa. Un prix plus bas alors que les projections de récolte font état d’une augmentation de 5 % de la production par rapport à l’année dernière. 

Mais la Côte d’Ivoire est ambitieuse. « Notre volonté d’accroître notre capacité de production et de transformation de noix brutes doit s’inscrire dans les exigences mondiales de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, en vue de préserver le bon état de notre planète », a précisé le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières. Kobenan Kouassi Adjoumani présidait la 5ème édition des Journées nationales des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire.

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Se déroulant autour du thème « Durabilité de la filière anacarde, gage de compétitivité et de croissance de l’économie ivoirienne » les Jnec-ci ont permis de voir les ambitions ivoiriennes. La transformation reste le défi numéro un des autorités. L’objectif est la transformation d’environ 25 % de la production attendue.  

Déjà en 2023, la Côte d’Ivoire comptait 28 usines de transformation active dans la noix de cajou. Dans le pays, le gouvernement ambitionne de parvenir à un taux de transformation de 50 % de sa production d’ici 2025.

On le sait. La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de noix de cajou brutes et le 2ème transformateur mondial derrière le Vietnam en détrônant l’Inde.

Sékongo Naoua

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