L’Académie des sciences des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (Ascad) est un organisme public spécial. L’Ascad est rattachée à la présidence de la République.
Elle est née en 2003. C’était une première en Côte d’Ivoire. L’Académie des sciences des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (Ascad) est née selon la vision du président Laurent Gbagbo. Cette institution a aujourd’hui 20 ans. L’Ascad a été présidée en 20 ans par Memel Fotê Harris, Barthélémy Kotchy, Aidara Daouda puis aujourd’hui Hauhouot Asseypo. Créée le 1er septembre 2003 à Abidjan, l’Ascad est une compagnie de scientifiques, de philosophes, d’écrivains, d’artistes, de créateurs et d’inventeurs dont les œuvres honorent la civilisation africaine et participent au développement socio-économique, ainsi qu’au rayonnement de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique et des diasporas africaines.
L’Ascad a cinq domaines de compétences. Il s’agit des sciences exactes (mathématiques, sciences physiques), des sciences naturelles (agronomie, médecine, odonto-stomatologie, pharmacie, science de la vie et de terre), des lettre et science humaines ( littérature, philosophie, histoire, géographie, psychologie, science de l’éducation, linguistique, anthropologie, sociologie, langues), des sciences sociales (sciences juridiques et politiques, sciences économiques et de gestion) et des arts et culture (peinture, théâtre, sculpture, chorégraphie, cinéma , action culture, patrimoine, disciplines réflexives).
L’Ascad vise souvent à promouvoir l’excellence dans leurs domaines respectifs en identifiant, en soutenant et en récompensant les individus talentueux et les réalisations exceptionnelles. L’Académie des sciences des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines a pour objectifs de contribuer au développement et au rayonnement des cultures d’Afrique, des arts et des diasporas africaines ; d’apprécier et d’encourager les initiatives ; de promouvoir les échanges entre les chercheurs ivoiriens et internationaux ; d’éditer et publier des ouvrages et revues ; de contribuer au développement intégral de la personne humaine et de soutenir la culture de la paix.
Le conseil scientifique de l’Ascad comprend vingt membres dont les sept membres du bureau et 13 autres choisis à l’intérieur du collège. Justement, pour la célébration des 20 ans de l’Académie, l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France vient d’intégrer l’Ascad. Maurice Kouakou Bandaman rejoint l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas et va occuper le fauteuil de Bernard Dadié, décédé en 2019. Le diplomate représentera ainsi le domaine des lettres et sciences humaines au sein de l’académie.
C’est le Vice-Président de la République, M. Tiémoko Meyliet Koné qui a présidé, ce jeudi 29 février 2024, à l’espace Latrille Events des Deux-Plateaux, la cérémonie officielle de la célébration des 20 ans de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines. Pour ces 20 ans, célébré du 27 au 29 février, l’Ascad a fait fort.
En présence de Gilbert Kafana Koné, de la ministre de l’Education nationale, Mme Mariétou Koné, et des invités étrangers de l’Ascad, l’Académie a ouvert les festivités au Palais de la Culture Bernard Dadié (Membre immortel de l’Ascad). C’était le 27 février 2024.
A la salle Ebouclé du Palais de la culture de Treichville, ont été entendus le Tohourou de Blé Wanguy, le slam de Kapegik, le Kiyi-M’bock, le zaouli. Une ambiance féérique. Un hommage a été rendu à Bienvenue Neba.
Et la conférence inaugurale a été animée le jeudi 29 février par le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné autour du thème « Formation, éducation et emploi » à l’espace Latrille Event.
Sékongo Naoua
