Les agro-tranformatrices font également la promotion de leur nouveau métier.

Publié le 20 juillet, 2020

Les femmes du Réseau national des agro-transformatrices de de Côte d’Ivoire (RET-PACI) exposent leurs produits du 17 au 19 juillet 2020 dans plusieurs supermarchés d’Abidjan. Des produits exclusivement ‘‘ made in Côte d’Ivoire ».

Dans ces grands magasins situés aux Deux-Plateaux, à la Rivierra3, à la Riviera Golf et à Marcory Zone 4, les stands RET-PACI proposent aux visiteurs des produits diversifiés.

Patte d’arachide naturelle ‘‘sans mélange’’ ; produits faits à base de céréales précuits GLP ; huile de palme ; miel ; pistache ; marinade ; produits cosmétique à base de produits d’huile d’anacarde, d’huile de palmiste, ou d’huile de coco… Des produits bien conditionnés.

« Ce sont des produits naturels transformés par nous-mêmes. Ils sont prêts pour l’exportation et à être distribués dans toutes les grandes surfaces de la Côte d’Ivoire et d’Afrique », assure Alimata Coulibaly, la présidente du RET-PACI.

Depuis samedi, elle fait le tour des différents magasins pour constater le comportement des produits. « Ces expositions sont une façon pour le Réseau de faire connaître ses membres et les entreprises qui le composent. Nous voulons montrer à la population ivoirienne qu’il y a en Côte d’Ivoire un groupement de femmes engagées dans la valorisation de produits locaux », souligne Alimata Coulibaly.

Depuis près plus de 10 ans ces femmes s’organisent pour faire basculer la Côte d’Ivoire dans le rang des pays industrialisés.

« Nous sommes attachés à la transformation de nos produits locaux parce que c’est un pan important pour l’industrialisation de la Côte d’Ivoire et des pays africains. Nous voulons amener nos compatriotes à consommer les produits locaux. C’est pourquoi, nous nous faisons voir à travers les ventes foraines. Nous allons souvent dans les quartiers, installer nos bâches et nous vendons. C’est un nouveau métier que nous voulons faire connaître », se dit déterminée Mme Coulibaly.

Durant l’exposition de ces trois jours, les futures femmes industrielles de Côte d’Ivoire ont une nouveauté : le poulet de ferme, fumé par les membres du réseau. Un produit issu du concept des précuits GLP : ‘‘De la ferme à la transformation’’.

« Les Ivoiriens apprécient le poulet fumé. Nous mettons à leur disposition ce poulet bien fumé, bien aromatisé…avec du piment GLP… », vante-t-elle.

Les visiteurs des supermarchés ne manquent pas de s’arrêter devant les stands du RET-PACI. A la surface du Vallon, Bernard, la quarantaine, n’est pas resté insensible devant ces produits au label 100% ivoirien. « Il faut remercier ces femmes battantes. Elles ont de très bons produits locaux », a-t-il indiqué, avec en main des sachets pleins de produits « made in Côte d’Ivoire ».

La présidente du RET-PACI reste en tout cas convaincue du développement de leur usine de fabrication. « Nous avons commencé par la petite transformation. Aujourd’hui, nous sommes à l’étape intermédiaire. Très bientôt, nous serons à l’étape de l’industrialisation ».

TBO

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