Amy Kamaté est convaincue que seule la persévérance surmonte les difficultés en entrepreneuriat.

Publié le 16 juin, 2020

Grace à son dynamisme et à la persévérance Amy Kamaté, la trentaine s’est fait son chemin dans la haute couture. Son atelier sis à Abidjan-Plateau Dokui ne désempli pas.

Elle a touché à un peu de tout. Aujourd’hui, en plus de nombreux domaines dans lesquels elle s’est investie, Amy Kamaté excelle dans la haute couture. Elle a bien voulu se confier à VoieVoix De Femme ce mercredi 10 juin dans l’un de ses ateliers sis à Abidjan-Plateau Dokui.  ‘‘Mimika Chic En Pagne’’, c’est le nom du groupe dirigé par cette titulaire d’un diplôme supérieur en markéting.  A l’intérieur du magasin d’exposition, on trouve toutes sortes de vêtements. Femmes, hommes, enfants… tous y trouvent pour leur compte.

Dans l’atelier qui se trouve à quelques encablures, on peut y voir s’activer ses employés. Une demi-douzaine. Concentrés sur leurs machines à coudre, ils s’attellent à la confection de divers modèles…

 « Pour l’atelier, j’emploie 12 personnes. Et quand je ne suis pas là, il y a toujours quelqu’un pour me représenter », explique la patronne des lieux. « Pour les autres entreprises dans lesquelles j’ai investi, je ne pourrai pas vous donnez un nombre précis d’employés, mais sachez que j’emploie vraiment beaucoup », explique-t-elle. Elle revient au sujet. Son entreprise de haute couture, ‘’Mimika Chic En Pagne’’.

« J’ai investi dans la mode parce que, j’aime bien m’habiller. Et ça me fait plaisir de voir les gens bien habillés. Donc je me suis demandé pourquoi ne pas apporter mes idées dans ce domaine parce que pour moi la communication et la mode vont ensemble ».

La Directrice de ‘‘Mimika Chic En Pagne’’ connait bien le domaine de la Communication. « J’ai commencé d’abord dans la Communication. Ma première entreprise s’appelait ‘’Vue d’œil’’ et j’y avait joint une imprimerie », se souvient la femme d’affaire.

Mais tout a commencé quand elle travaillait, dans un organe de presse de la place, en free-lance. Le temps libre que permettait cette activité a conduit « la battante » à fructifier ses compétences notamment dans le commerce.

Maintenant elle fait son chemin dans la haute couture et la mode. Et, elle ne manque pas de clients. « Chez les femmes, nous avons plus de demande contrairement aux hommes. Tout simplement parce qu’une femme ça s’habille beaucoup et bien que les hommes », taquine-t-elle, le sourire aux lèvres.Amy Kamaté a également un magazine dans lequel elle expose ses produits. « J’apporte un grand plus à mon magazine parce que je maitrise aussi l’infographie ».  

Femme épanouie, la jeune entrepreneure se dit convaincue que seule la détermination conduit au succès. Car en effet, elle a connu aussi des moments difficiles.

Mauvais souvenirs

« Rien n’est facile », soupire-t-elle. Elle se souvient de ce moment où elle a été victime de vol d’une partie de ses avoirs… et de bien d’autres difficultés qu’elle a connue durant son parcours. « Mais je n’ai jamais voulu baisser les bras ni abandonner. Il faut pouvoir continuer ». C’est d’ailleurs le conseil que Amy Kamaté ne cesse de donner aux jeunes filles et à tous ceux qui rêvent d’entreprenariat.

« Il faut commencer. Mais il faut persévérer et surtout faire preuve de créativité. Une femme ne doit pas seulement rester à la maison pour les ménages. Il faut avoir des idées et toujours chercher à les mettre en pratique », conseille la jeune femme.

Bekanty N’KO

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