Abidjan, 13 juil 2022 – voiedefemme.net – Des cadres des organes de régulation africains et opérateurs de services publics du secteur de l’électricité, retenus après études de dossier de candidature du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la République Démocratique du Congo (RDC), du Mali, du Niger, du Sénégal, du Tchad et de la Côte d’Ivoire sont en formation du 11 au 15 juillet 2022 à Abidjan, sur tarification de l’électricité.

Cette session organisée par l’Autorité nationale de régulation du secteur de l’électricité de Côte d’Ivoire (ANARE-CI) est à sa 8ᵉ édition. Elle vise à contribuer à une meilleure compréhension des modèles et méthodes de tarification utilisés par des agences de réglementation à travers le monde.

Il s’agit pour les experts de comprendre le marché électrique et son fonctionnement, d’expliquer pourquoi l’industrie électrique est réglementée dans un contexte de libéralisation du marché, de présenter les diverses méthodologies de tarification et définir leurs objectifs, de déterminer le degré d’inter financement des services et les tarifs sociaux, et de développer une structure tarifaire et calculer les tarifs d’interconnexion.

« Notre objectif est qu’au terme de cette formation, les participants disposent des connaissances requises pour développer une structure tarifaire et calculer les tarifs en tenant en compte, en particulier, des énergies renouvelables et des questions liées à l’environnement et au développement durable », a indiqué le représentant de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Ibrahima Dabo, lundi 11 juillet 2022 à l’ouverture des travaux.

Au nom du président du Conseil d’administration de l’ANARE-CI, Alexis Blé Kpopka a salué la tenue de la formation en terre ivoirienne. Pour lui, ce séminaire donnera l’occasion aux participants de renforcer leurs capacités en les dotant, entre autres, de méthodologies et d’outils pratiques nécessaires aux prises de décisions dans leurs fonctions.

« Durant cinq jours, des thèmes précis étayés de cas pratiques seront abordés. Cela, dans l’objectif de permettre aux participants d’être à même de déterminer les structures tarifaires les plus appropriées pour leurs pays », a relevé M. Kpokpa. Il a ajouté que l’électrification rurale, l’interconnexion, le développement des énergies renouvelables, etc., démontrent bien la nécessité de la réglementation pour l’encadrement des acteurs et l’établissement des règles du bon fonctionnement des marchés électriques.

Le défi majeur des organes de régulation est de maitriser la tarification, de dégager des recettes suffisantes afin de couvrir la totalité des coûts des activités nécessaires à la fourniture du service, d’obtenir, au profit des consommateurs, la fourniture du service dans les meilleures conditions de qualité et de coût.

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Source/AIP

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