Publié le 5 mai, 2022

Maladie beaucoup fréquente chez la femme que l’homme, la cystite peut s’aggraver si elle est mal traitée au point d’entraîner une septicémie ou une insuffisance rénale. Quelles en sont les causes, les conséquences ? Comment la traitée efficacement ? Voiedefemme.net vous montre la voie…

Qu’est-ce que c’est ?

La cystite est une infection ou une inflammation urinaire localisée au niveau de la vessie, souvent due à une colonisation bactérienne. Beaucoup fréquente chez la femme que l’homme, elle est en général sans gravité.

La principale cause chez la femme 

La cystite pénètre par l’urètre et se multiplie dans la vessie. En effet, La principale raison de l’inflammation de la vessie chez la femme est liée à son anatomie. Elle est due, dans 90 % des cas, à une bactérie appelée « Escherichia coli » ; mais d’autres bactéries ou micro-organismes peuvent en être la cause. En effet, le méat urinaire de la femme est situé juste à côté de l’anus où les germes responsables sont toujours présents en grand nombre.

Quelques conséquences chez la femme ?

Si l’infection n’est pas traitée, l’agent infectieux continue à se multiplier et à envahir les voies urinaires. Cela peut mener à un problème plus grave aux reins, comme une pyélonéphrite. Exceptionnellement, une infection urinaire peut s’aggraver au point d’entraîner une septicémie ou une insuffisance rénale. Et cela peut se manifester par la fièvre et des douleurs dans le dos et le flanc. Chez les femmes ménopausées, le déficit hormonal entraîne le déséquilibre de la flore vaginale et les bactéries peuvent facilement coloniser la vessie. Mais en plus de cela, le prolapsus génital des femmes âgées ne leur permet plus de vider totalement leur vessie lorsqu’elles urinent. Ainsi, les éventuels germes pathogènes peuvent se proliférer sans être évacués complètement. La moindre faute comportementale peut ramener ces bactéries vers le méat. Ainsi, elles peuvent facilement remonter l’urètre et se répandre dans la vessie.

 Quelques symptômes de la cystite :

  • Besoin d’uriner plus souvent que d’habitude (mictions fréquentes)
  • Besoin pressant d’uriner (mictions urgentes)
  • Brûlure ou douleur lorsqu’on urine.
  • Difficulté à uriner ou faible jet d’urine.
  • Douleur au bas du dos ou au bassin.
  • Parfois, la présence de sang dans l’urine
  • Une odeur forte de l’urine qui peut être trouble.

Méthode de prévention

Il faut boire beaucoup d’eau pour augmenter la production des urines. Ainsi, si des bactéries parviennent à s’introduire dans l’appareil urinaire, vous aurez plus de chances de vous en débarrasser à temps. Mais pour cela, il faut vous assurer de bien vider votre vessie à chaque miction. Une alimentation saine et riche en fibres est à privilégier pour prévenir la constipation. Pour ne pas risquer une cystite post-coïtale, il faut uriner après chaque relation sexuelle même si l’envie ne se ressent pas. Un médicament simple contre la douleur, tel que le paracétamol permet de l’atténuer si nécessaire. Un traitement antibiotique, prescrit par le médecin, est souvent nécessaire. En général, un traitement court (3 à 5 jours) est suffisant chez la femme. Certains antibiotiques s’administrent même en dose unique.

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En cas de grossesse, une infection urinaire nécessite une consultation car les risques de complications sont plus importants. Le traitement est en général plus long et un contrôle de l’urine après le traitement est indispensable.

Des mesures d’hygiène simples permettent également de diminuer beaucoup la fréquence des cystites.

Yahafe A. Ouattara (stagiaire)

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