Les pets, bien qu’indépendants de notre volonté et très naturels, sont pourtant généralement gênants et sont un sujet souvent tabou. Voiedefemme.net en parle.
Fait-il avoir honte de péter ? Parfois malodorants, souvent bruyants, les pets sont embarrassants et difficilement contrôlables. Pourtant ce sont des phénomènes naturels et tout à fait normaux de notre processus de digestion. Il faut savoir qu’après un repas, les aliments que nous absorbons se retrouvent dans notre estomac où ils sont prédigérés. Après cette étape, les déchets non utiles à l’organisme poursuivent leur chemin dans le gros intestin où des bactéries vont les digérer à leur tour. Or, ce travail de digestion génère la production de gaz. Ces gaz vont s’accumuler dans le gros intestin et créer une pression au niveau du rectum. Quand la pression devient trop forte, les gaz s’échappent alors sous la forme de pets par l’anus. Les pets sont aussi appelés flatulences et c’est la conjugaison d’aliment et digestion qui les favorise. Les pets ne sont pas toujours sonores, ils peuvent être repérés par l’entourage à leur odeur.
Ce n’est pas le sujet dont on a toujours envie de parler ; ce n’est pas non plus choquant mais tout le monde pète. En fait, l’odeur des pets est fonction de la nature du gaz émis par les bactéries lors de la digestion, mais aussi de la nature de l’aliment digéré. Soit les pets sont inodores soit ils sont d’une odeur désagréable.
Justement ce n’est pas un argument pour se retenir. Erreur. Il faut savoir que les pets ont une influence sur la santé. Il n’est pas conseillé de se retenir. Ne surtout pas écouter ceux qui critiquent parce que vous pétez. Une personne en bonne santé pète en moyenne 14 fois par jour.
Les pets réduisent les ballonnements après un bon repas. C’est même précisément après un copieux repas que les pets sont les plus puants. Avoir des gaz prouve que votre alimentation est plutôt bonne. C’est que vous mangez des aliments riches en fibres, ce qui est bon pour votre organisme. Si l’odeur est importante, alors il faudra diminuer les viandes et graisses.
C’est justement de ce côté qu’il faut être regardant. L’alimentation. L’abondance de pets dépend en partie de la nature des aliments consommés. Les fruits très mûrs, le chou, le maïs, les oignons, l’ail, les poireaux et les boissons gazeuses génèrent de nombreux gaz et peuvent conduire à péter plusieurs fois dans la journée. Certains aliments à forte teneur en amidon peuvent aussi conduire à péter plus que la moyenne en une journée.
Mais il n’y a pas que les aliments. Chez les femmes par exemple, en période menstruelle, les pets peuvent s’observer en quantité. Après le sport également.
On le sait. Les pets sont inodores ou dégagent une odeur désagréable. Les pets sont inodores lorsqu’ils sont composés de méthane, d’hydrogène ou de dioxyde de carbone. Par contre, si les pets émis sont des gaz de type sulfure d’hydrogène, une odeur nauséabonde est lâchée dans l’air.
Il n’existe aucune technique pour arrêter les pets. Par contre on peut les réduire en adaptant l’alimentation. Pour réduire les pets il faut éviter de consommer les aliments riches en sucre, l’alcool et les boissons gazeuses avant d’aller dormir ou d’entamer une journée. De plus il faut éviter de manger les chewing-gums et autres gommes. Il y a aussi des attitudes qu’il faut avoir quand on est à table. Évitez de parler en mangeant, car cela fait entrer des gaz discrètement dans le ventre et finira par causer des ballonnements. Évitez aussi de manger et boire en même temps.
En observant ces conseils sachons qu’on fait œuvre utile car c’est environ entre 17 et 375 millilitres de gaz qu’on lâche dans les airs en un seul pet. Imaginez…Péter étant signe de bonne santé, alors ne nous retenons pas.
Sékongo Naoua
