
Depuis quelques années, la libéralisation de l’espace audiovisuel est une réalité en Côte d’Ivoire. C’est une source d’affaires pour certains secteurs d’activités.
Le choix. Le téléspectateur ivoirien a désormais le choix. RT1, RT2, La 3, NCI, A+, Life TV ou 7Info. Le téléspectateur a toutes ces chaînes gratuitement sur le réseau de la Télévision numérique terrestre (TNT). Même si certaines personnes affirment que c’est une libéralisation sous contrôle, force est de reconnaître que certains secteurs d’activités en profitent.
« Le paysage audiovisuel en Côte d’Ivoire a connu des transformations significatives au cours des dix dernières années qui ont suivi la libéralisation de l’espace télévisuel. Il a beaucoup évolué en termes de nombre d’opérateurs, de diversité d’offres de programmes et de qualité de service. À ce jour, le paysage audiovisuel régulé par la HACA compte 324 radios toutes catégories confondues, 3 télévisions de service public, 4 télévisions privées commerciales diffusées sur la TNT et le satellite, 14 télévisions privées non commerciales diffusées sur le satellite, 763 chaînes de télévision et de radio distribuées par les bouquets satellitaires autorisés en Côte d’Ivoire et 194 médias audiovisuels en ligne déclarés auprès de la HACA », affirmait Me René Bourgoin, président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de la Côte d’Ivoire. C’était dans une interview réalisée par un confrère en avril dernier.
On a désormais un paysage audiovisuel riche, diversifié et dynamique. On a des chaînes de télévision appréciées dans la sous-région. Le téléspectateur a un choix varié d’émissions à regarder. Les sept chaînes de télévision usent de créativité pour influencer le choix de leur canal par le téléspectateur. Il est certain que la variété des programmes proposés par les différentes chaînes est un atout majeur pour les populations. La concurrence entre les médias participe à une amélioration de la qualité des programmes.
Les téléfilms. Toutes les chaînes proposent des téléfilms qui traitent de sujets aussi variés que complexes. C’est un Léonard Groguhet qui va se retourner dans sa tombe. En leur temps c’était problématique de trouver un canal disponible pour proposer sa création. « Mon vieux on est en tournage. On a fini le mois dernier vers le 05 et actuellement on est sur un autre tournage ». C’est la réponse d’un acteur ivoirien bien connu. Nous l’avons juin le 21 mai 2025 à 16 heures. Oui les acteurs ont du travail. Les acteurs sont sollicités. Entre téléfilm et spectacle il n’y a plus de temps pour ce corps de métier. On apprend que certaines chaînes de télévisions préfinancent des téléfilms. Les affaires marchent au grand bonheur des comédiens.
On est d’accord avec Me René Bourgoin lorsqu’il affirmait que « le secteur de l’audiovisuel génère de très nombreux emplois dans des domaines variés (conception, scriptes, techniques, réalisation, journalisme, animation, etc.), tout cela étant boosté par les technologies du numérique ».
L’Audiovisuel joue un rôle dans la promotion de la culture ivoirienne. « La production de contenus locaux attire des investissements et favorise le tourisme culturel. Enfin, les médias audiovisuels sont des plateformes importantes pour la publicité, ce qui représente une source de revenus significative pour les entreprises locales et internationales. Cela stimule également d’autres secteurs économiques », déclarait le président de la HACA.
La libéralisation de l’espace audiovisuel est vraiment une aubaine pour les affaires.
Sékongo Naoua
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