Publié le 4 avril, 2022

La Sodexam a, dans une note d’information parvenue le vendredi 25 mars 2022, indiqué les perspectives climatiques pour la saison des pluies allant de mars à juin 2022, en Côte d’Ivoire.

Perspectives climatiques

Les prévisions climatiques de la première saison des pluies pour la période allant de mars à juin 2022 indiquent des cumuls saisonniers excédentaires à normaux par rapport à la moyenne saisonnière de 30 ans de 1991-2020 (500 à 800 mm) dans le Sud-est de la Côte d’Ivoire. Les quantités de pluie pourraient être supérieures à 500 millimètres.

Dans le Sud-ouest ivoirien, les prévisions climatiques de la première saison des pluies pour la période allant de Mars à Juin 2022 indiquent des cumuls saisonniers déficitaires à normaux par rapport à la moyenne saisonnière des 30 ans de 1991-2020 (400 à 600 mm). Les quantités de pluie pourraient être inférieures à 600 millimètres.

Au Centre ivoirien, il est très probable que les cumuls pluviométriques soient normaux à déficitaires par rapport à la moyenne saisonnière des 30 ans de 1991-2020 (330 à 500 mm). L’on pourrait s’attendre à des cumuls pluviométriques saisonniers inférieurs à 500 millimètres.

Perspectives agroclimatiques

Le début normal de la saison pluvieuse dans le Sud de la Cote d’Ivoire notamment sur le littoral et la zone forestière, commence entre le 21 mars et le 20 avril avec une date médiane au 10 Avril. Pour l’année 2022, la saison culturale va démarrer de façon tardive à normale (après le 10 Avril) dans l’ensemble des régions du Haut Sassandra (Daloa), du Fromager (Gagnoa), Gbêke (Bouaké), Tonkpi (Man) et Nawa (Soubré). Cependant, pour les localités du littoral, le démarrage de la saison pourrait être normale.

Les recommandations pour réduire les risques

Risque de sécheresse  

Les situations attendues des cumuls pluviométriques à tendance déficitaire, des dates de début de saison tardives, des séquences sèches longues, des dates de fin de saison moyennes et des écoulements à tendance déficitaire laissent planer des risques de déficits hydriques pendant la grande saison. Cette situation pourrait entraver la croissance des cultures et des plantes fourragères, favoriser le développement d’insectes ravageurs des cultures et réduire les volumes des eaux de surface pour les usages hydrauliques (barrages hydro-électriques, aménagements hydro-agricoles, …).

Face à cette situation, il est recommandé de :

Diversifier les pratiques agricoles, à travers la promotion de l’irrigation, du maraichage, pour réduire le risque de baisse de production ; Adopter des techniques culturales de conservation des sols et de l’eau ; Favoriser les espèces et variétés de cultures tolérantes au déficit hydrique.

Risque d’inondation :

Il n’est pas exclu d’observer des évènements de fortes pluies pouvant entrainer des inondations plus ou moins localisées. Les recommandations faites sont les suivantes :

Maintenir la garde et de suivre les mises à jour des ces prévisions saisonnières et les prévisions de courtes échéances que produisent et diffusent les services météorologiques et hydrologiques des pays, Renforcer la communication de l’information hydro-climatique et la sensibilisation des communautés à travers les plateformes de réduction des risques de catastrophes, Renforcer la veille et les capacités d’intervention des agences en charge du suivi des inondations, de la réduction des risques de catastrophes et des aides humanitaires.

Mam Ouattara

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