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Publié le 30 avril, 2024

Anciennement appelé septicémie, le sepsis est une infection grave de l’organisme. Cette pathologie n’est pas toujours prise au sérieux.

La septicémie ou le sepsis est un tueur qui affecte les pays à revenu faible et intermédiaire de manière disproportionnée, notamment une grande partie de l’Afrique. Le sepsis est la réponse toxique de l’organisme à une infection. Les patients qui développent le sepsis peuvent présenter une série de symptômes souvent liés à l’origine de l’infection. C’est une infection généralisée à tout l’organisme, provoquée par des bactéries présentes dans le sang. Le sepsis est une maladie mortelle.

Le sepsis se reconnait très souvent par une sensation de faiblesse, les frissons ou fièvre, l’hypothermie, les nausées, l’hypotension artérielle et un rythme cardiaque rapide. Si le sepsis progresse, les patients peuvent éprouver de la confusion, une conscience réduite, une miction réduite (pisse rarement), un essoufflement sévère, une incapacité à rester debout ou à marcher sans aide, une défaillance de plusieurs organes, un choc et la mort. Les enfants sont rarement atteints de septicémie, surtout s’ils ont été vaccinés conformément au programme de vaccination national. Le nouveau-né ou le bébé prématuré peut souvent développer une septicémie. Les symptômes sont les mêmes que chez l’adulte. Une septicémie est plus susceptible de survenir chez les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies graves.

On l’a dit. Le sepsis est provoqué par une infection. Donc un assainissement et une hygiène médiocres jouent un rôle important. Les mauvaises conditions d’assainissement et d’hygiène entraînent des taux élevés d’infections au sepsis. Les vaccins font partie des principaux moyens permettant de réduire les risques d’infection. Mais le constat est que les résultats de certaines statistiques démontrent que des efforts supplémentaires de vaccination sont nécessaires dans la région sud saharienne de l’Afrique.

Le sepsis reste largement méconnu et peu priorisé par le grand public. Les professionnels de la santé et les décideurs influents ne sont pas en reste. En effet, le sous-diagnostic et la sous-notification sont des conséquences du manque de sensibilisation sur le sepsis. Des campagnes de sensibilisation sont donc nécessaires. L’autre défi reste l’éducation et la formation des praticiens de la santé. On entend par praticiens de la santé les étudiants en médecine et autres services paramédicaux, les médecins, les infirmiers et les sage-femmes.

L’alarme est déclenchée. La vaccination est impérative pour réduire les risques d’infection. Les gouvernants devraient donner la priorité à ces stratégies de prévention.

Yéti Marie G.

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