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Publié le 13 septembre, 2023

Appelé dystrophie ovarienne ou syndrome des ovaires micropolykystiques, le syndrome des ovaires polykystiques est la pathologie endocrinienne la plus fréquente de la femme en période d’activité génitale.

Le syndrome des ovaires polykystiques (Sopk) est une maladie due à un déséquilibre hormonal d’origine ovarienne ou centrale. Ce dérèglement hormonal du Sopk peut induire de nombreux symptômes dont l’intensité est variable d’une femme à l’autre. Trouble de l’ovulation (rareté ou absence de règles et d’ovulation), troubles de la fertilité, perte de cheveu, diminution du volume de la poitrine, prise de poids, insulinorésistance et diabète. La présence de deux à trois de ces symptômes peut laisser envisager un diagnostic de Sopk.

Le syndrome des ovaires polykystiques est considéré comme la pathologie la plus fréquente de la femme en période d’activité génitale. Le Sopk constitue la première cause d’infertilité et de troubles du cycle. Le Sopk est une pathologie fréquente qui concerne 5 à 10 % des femmes, ainsi qu’un tiers des femmes consultant pour une infertilité. Ce syndrome est responsable, chez la femme, de 90% du retard, précocité ou absence de l’ovulation au cours du cycle menstruel, qui est à l’origine de troubles des règles et de stérilité.

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Le syndrome des ovaires de polykystique sème souffrance et désolation dans les couples. Quand un désir de grossesse est présent, les femmes concernées par le syndrome des ovaires de polykystique peuvent se retrouver face à des difficultés pour tomber enceinte. Près de la moitié d’entre elles souffrent d’infertilité. Si les femmes qui ont un syndrome des ovaires polykystiques deviennent enceintes et en cas d’obésité présente, le risque de complications de la grossesse est augmenté. Ces complications comprennent un diabète, un accouchement prématuré ou une prééclampsie.

On l’a dit. Le syndrome des ovaires polykystiques est suspecté si les patientes présentent au moins deux symptômes typiques. Il faut savoir que le Sopk fait peur, une femme sur dix en souffre et il n’existe pas à ce jour de traitement pour en guérir. Le traitement du Sopk est un traitement ciblé sur les symptômes et ceci jusqu’à la ménopause. Il repose sur trois axes. Le changement du mode de vie, l’évaluation et la prise en charge psychologique et surtout la prise en charge pharmacologique.

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Il ne faut pas oublier que le diagnostic de Sopk est posé lorsque les signes cliniques évocateurs, s’associent les signes échographiques et les signes biologiques caractéristiques. On sait aussi qu’on ne guérit pas du syndrome des ovaires polykystiques. Mais comment vivre avec ?

Le premier changement à entreprendre est de réduire au maximum la consommation du sucre. De plus il faut faire les exercices de respiration, les activités créatives et manuelles, les sorties dans la nature, les massages, la sophrologie. Ces petits exercices peuvent ralentir l’évolution du Sopk.

SN

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