Publié le 30 juillet, 2021

Après avoir acheté un téléphone de seconde main sur le site ‘’dealsjumia.ci’’, Achille A, Jeune informaticien et utilisateur fidèle de ladite plateforme est contacté par la police scientifique un mois plus tard. Elle lui reproche de détenir un téléphone volé. Dans un entretien accordé à Voix Voie De Femme, le jeune homme qui a manqué la prison de justesse, raconte les faits.

« Un iphone 6s 64 giga quand même neuf à 60 000FCFA »

« J’ai voulu changer de téléphone portable alors je me suis rendu sur le site internet www.dealsjumia.ci où j’ai l’habitude d’acheter des articles déjà utilisés, mais presque neufs. Dans mes balades, j’aperçois une annonce qui présentait un iPhone 6s 64 giga quand même neuf à 60 000FCFA. J’ai commencé à converser avec le propriétaire de l’annonce sur WhatsApp. Par la suite, nous nous sommes rencontrés au Plateau en face de la pyramide et j’ai acheté le téléphone », se souvient Achille.

Il poursuit : « 2 à 3 semaines plus tard, j’ai supprimé toutes les informations de l’ancien propriétaire du téléphone, à savoir ses différents comptes réseaux sociaux et e-mail, sans garder son contact ».

 « Un mois et demi après la police scientifique m’informe que j’utilise un téléphone volé »

Si l’Informaticien se félicite d’avoir réalisé une bonne affaire à cette période et passe à autre chose comme à l’accoutumé, il s’en mordra les doigts « un mois et demi plus tard ».

« J’ai été contacté par la police scientifique qui m’informe que j’utilise un téléphone volé depuis plus d’un mois.  Stupéfait et sachant que je ne suis pas non plus un voleur, je décide de croiser l’agent de police au téléphone. On s’est rencontré le mardi 22 Juin à Angré carrefour les Oscars », affirme-t-il.

A cette rencontre, le policier qui explique la gravité de la situation et insiste sur le fait d’avoir acheté un téléphone volé indique qu’il s’agit d’un cas de recèle. Ce qui me faisait courir le risque d’une condamnation d’une peine allant jusqu’à 5 ans d’emprisonnement suivie d’une amende.

« Il demanda alors s’il y a une possibilité d’entrer en contact avec celui qui m’avait vendu l’objet volé.  Il voulait poursuivre l’enquête. Malheureusement, je n’avais plus de trace de celui-ci.  Du coup, je devais endosser les conséquences du vol. L’agent m’a repris le téléphone, puis a décidé d’utiliser des mesures plus drastiques pour mettre la main sur le voleur. Il a profité pour me sensibiliser et m’a invité à ne plus acheter de téléphone seconde main », explique-t-il.

A l’instar de la célèbre citation, « mieux vaut prévenir que guérir », le jeune homme souhaite ainsi sensibiliser les uns et les autres, « surtout les jeunes à ne pas faire la même erreur. Si vous voulez achetez les articles de seconde main, gardez soigneusement les informations du vendeur. A savoir son nom et prénom, son contact, domicile… Cela peut permettre de mettre facilement la main sur lui en cas de problème », conseille le témoin.

 Marina Kouakou

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